Petite pépite scénaristique, ce premier tome de Ender Geister a de quoi surprendre et séduire.
Les exorcistes, des maîtres qui repoussent le mal
Michael est un exorciste d’Allemagne réputé, enchaînant les missions dans tous les coins du monde à affronter trolls, gobelins, sorcières et autres monstres mytiques. Sa petite faiblesse : un amour débordant pour le cinéma d’action. Quand il est envoyé au Japon, c’est l’occasion rêvée pour lui de prendre un nouveau pseudonyme : “Akira Kurosawa” ! Seulement, il est encore loin de se douter que cette mission risque de le changer dans tout son être et de bouleverser le cours du monde.
Un manga bien conçu
Ce manga a été publié originellement sur la plate-forme Cycomi qui concurrence le webtoon. Conçus pour être dynamiques et rythmés ces récits proposent une action débridée et un scénario immersif. Et pour le coup Takashi Yomoyama s’affranchit réellement des codes, voire même parfois un peu trop. Le scénario est très agréable, imaginatif et nous invite à découvrir les exorcistes qui peuplent notre monde afin de le protéger des démons. OK présenté comme ça le pitch est un peu classique, mais le tout est vraiment bien présenté et agréable à lire.
Un personnage fort
Michael est le protagoniste principal, que l’on va suivre tout au long de la série. Cet exorciste aux nombreux pouvoirs va changer de nom pour quitter l’Allemagne et émigrer au Japon dans le cadre d’une mission. Beau gosse, intelligent, sûr de lui, il a tout pour séduire et y parvient aisément, tant la gent féminine que les lecteurs. On prend plaisir à suivre son aventure et son humour assez caustique fonctionne très bien.
Un humour très présent
Et justement l’humour est un des points fort de ce manga. Comme souvent avec les mangakas Takashi Yomayama en fait un peu trop par moments, mais cela reste drôle et rafraichissant. Qu’il s’agisse du comique de dialogue ou bien de certaines scènes, il parvient à nous faire sourire, voire rire. Certaines références culturelles sont intéressantes et prêtent également à sourire. La plus grosse étant le pseudonyme de Michael au Japon, Akira Kurosawa.
Un peu trop de fan-service
Le manga est connu pour proposer des petites culottes de manière régulière et cela afin de satisfaire le lectorat masculin. Mais cela en devient parfois pénible quand il y en a trop et que la lecture en est gênée. Dans ce premier tome cela passe encore, bien que l’on sente que l’auteur a envie de mettre le personnage de Chikage en avant. Ce sera d’ailleurs ma grosse critique du second opus.
Avec ce premier tome Takashi Yomoyama nous installe dans son univers, tranquillement et sans se presser. Il développe les monstres, ses personnages et débute son aventure de belle manière. Je me suis très bien immergé dans l’histoire et nous sommes indéniablement face à une histoire qui promet beaucoup !