Après un premier tome très réussi mais qui demandait une vraie suite, le lecteur n’est pas déçu.
Waka, qui a juré de tuer les divinités qui ont envahi Tokyo, fait la connaissance des membres de l’institut de recherches anti-divinités. On lui demande de livrer un combat contre une créature androïde créée à l’institut mais, lorsque tous découvrent que la jeune fille porte en elle une violence incontrôlable, Tokinaga suggère de la faire loger à l’extérieur de l’institut. Mais une situation inattendue survient…
Une suite directe qui fonctionne bien
Tout le début de ce second tome permet à Sumi Eno de continuer à poser son univers, de le développer pour nous permettre de nous attacher à ses protagonistes. On prend donc dès la première page la direction de la suite du combat entre Waka et Nayu. De nouveau on savoure à la fois le dessin extrêmement dynamique, mais aussi un scénario et des dialogues bien montés. Seul vrai bémol : le moment dans le salon de Mme Ikari. Les scènes sont presque gênantes tant l’humour semble forcé et le personnage de Obikawa ne semble pas des plus passionnant. C’est un peu dommage et j’espère qu’à terme il lui fera faire autre chose que tenter de nous faire rire.
Waka nous surprend
L’héroïne de ce mange va toutefois nous surprendre et continuer à nous séduire. La double facette de sa personnalité est vraiment intéressante et je suis curieux de voir où l’auteur veut en venir. On se prend au jeu de ses aventures et la fin de ce tome lui donne une nouvelle dimension que j’ai adoré.
Un final qui donne envie de découvrir la suite
Et justement ce final annonce d’excellentes choses pour la suite de la série tant le combat avec l’entité s’annonce intense dans l’avenir. Le combat contre les divinités ne fait que commencer et on ne sait pas comment les choses vont se dérouler, mais clairement on sera surpris.
Ce second tome, dont j’attendais beaucoup ne m’a pas entièrement séduit du fait des scènes un peu forcées au milieu, mais l’aventure s’annonce encore bel et bien passionnante sur les prochains tomes.