Les autrichiens de Belphegor nous reviennent avec The Devils, un album black aux sonorités envoûtantes !
J’ai apprécié cet opus aux morceaux mélodiques, marqué par des ruptures et des contrastes d’ambiances comme de voix. Certains passages sont survoltés, tout en chants et guitares électriques saturés avec des rythmes ultra rapides. D’autres plus calmes, avec des chœurs masculins et des instrumentaux plus doux, plus acoustiques.
L’opus s’ouvre avec The Devils sur un chœur d’âmes damnées, pour un premier titre énergique dont le rythme donne le ton !
Parmi les titres que j’ai préférés, on notera Glorifizierung des Teufels, qui commence tout en douceur. Ses rythmes lents et puissants, ses intermèdes mélancoliques aux sonorités acoustiques et ses chœurs en font un morceau très riche. Un peu dans la même veine mais sur une rythmique beaucoup plus rapide, Damnation – Hoellensturz concentre également une grande diversité musicale : solos de guitare dissonants, chant crié sur des instrumentaux très black et chœurs masculins.
Virtus Asinaria – Prayer s’écoute plus comme un instrumental, là aussi les rythmes sont lents. Les mélodies occupent le premier plan, les chœurs viennent s’y ajouter, un peu en retrait. De même, Creature of fire se révèle presque entièrement instrumentale. Le titre débute avec des chœurs masculins avant l’introduction d’une voix féminine lointaine, la première de l’album. La musique se poursuit sur un rythme lent, incantatoire, psalmodie ténébreuse où résonnent les échos d’un chant crié.
Kingdom of cold flesh et Ritus incendium diabolis sont interprétés sur des rythmes plus rapides qui, même s’ils restent agréables à l’oreille, m’ont moins marquée que les morceaux précédents.
L’album se clôt sur Blackest Sabath, dans la veine plus énergique de l’album : ce morceau final répond bien au premier.
The Devils est donc une jolie découverte !