The Alchemy Project – Epica

Le groupe Epica est bien connu du public, l’un des plus célèbres de la scène metal symphonique. Et que l’on aime ou non leur musique on ne peut en rien leur enlever un talent fou tant dans le chant que dans la composition. The Alchemy Project est totalement à part dans leur discographie car ils ont ici pris soin de solliciter leurs camarades chanteurs d’autres groupes pour qu’ils viennent poser leurs pierres sur leur édifice. Et la galerie de guests est impressionnante !

Dès la première piste on sent le talent : The Great Tribulation est composé en compagnie des italiens de Fleshgod Apocalypse. On y retrouve le côté baroque de la musique de Fleshgod combiné au talent vocal de Simone et d’exécution du reste d’Epica. Une magnifique entrée en matière ! S’ensuit Wake The World avec Phil Lanzon de Uriah Hepp et Tommy Karevik de Kamelot. Une chanson aux accents plus hard rock, le tout porté par la voix de Karevik qui assure comme à son habitude avec le chant clair. Shining vient ensuite ajouter son talent à celui d’Epica sur le très efficace The Final Lullaby. Du metal efficace, assez simple finalement mais qui fonctionne parfaitement. La piste suivante est particulièrement étonnante car on retrouve deux autres chanteuses aux voix envoûtantes : Myrkur et Charlotte Wessels. Un clip magnifique juste en dessous vous en dira plus sur ce que vous trouverez dans cette petite pépite.

 

Death Is Not The End est un peu plus dans les classiques d’Epica avec l’apparition de Frank Schiphorst de MaYaN et Björn Strid de Soilwork. Toutefois sur certaines phases on retrouve un côté plus brutal qui est fort plaisant à l’oreille. S’ensuit Human Devastation mettant en avant de manière très étonnante les chanteurs de God Dethroned et ABorted. Autant vous dire que cette piste ne va pas faire dans la finesse vocale et que ça tabasse dur ! Toutefois il est vraiment intéressant de voir une telle diversité artistique. Ce mini-album se termine avec The Miner qui met en avant le guitariste Asmin Searah (Damnation Plan) et le batteur de Powerwolf, Roel van Helden. Une pite efficace et très réussie.

Le projet alchimique d’Epica fonctionne à merveille, rien à redire. L’auditeur ne s’ennuie pas, on découvre un groupe qui sort de sa zone de confort et nous propose un son nouveau. Personnellement j’aime beaucoup le concept…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *