The Divine Horsemen – Die Apokalyptischen Reiter

Die Apokalyptischen Reiter nous revient avec The Divine Horsemen,  un album que j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter !

The Divine Horsemen est un très bon opus qui s’écoute comme un voyage. Il nous présente un univers musical varié, tout en restant cohérent dans son ensemble.

Trois styles se dégagent de cet opus. On y retrouve tout d’abord le côté indusriel des premiers albums. Mais l’inspiration très pagan est ici omniprésente, et puise dans des sonorités qui rappellent l’Inde, l’Orien ou l’Amérique autochtone. Cet aspect pagan tire par moments vers des ambiances assez planantes, qui basculent presque vers le métal atmosphérique.

The Divine Horsemen est introduit par Tiki : ce court morceau est très martial dans ses sonorités, on y retrouve un aspect plus industriel.

On entame un changement avec Amma Guru, qui laisse présager que la suite de l’album sera peut-être un peu plus déconcertante. Le morceau est ponctué de sonorités inquiétantes et de dissonances, pour un rendu très intéressant.

Mais c’est avec le titre suivant, Inka, que l’album bascule carrément. Inka présente une atmosphère très pagan. Les mélodies entêtantes aux accents psychédéliques touchent par moments à la transe chamanique. C’est un peu déroutant de la part du groupe, mais la transitionest tellement bien faite que ça passe parfaitement.

Cette ambiance se retrouve d’ailleurs sur les morceaux suivants : Nachtblume et Aletheia, interprétés en chant clair.

Titre central de l’album, Duir se veut quasiment instrumental et dure plus de 12 minutes. Cette chanson reposante commence de façon très minimaliste, et se maintient sur de longues minutes. L’ensemble  monte doucement en intensité à partir de la moitié de la chanson.

Après cette parenthèse, Children of Mother Night renoue avec le chant (clair et crié). La chanson est poignante, et se joue sur des sonorités toujours un peu lourdes et psychédéliques.

La seconde partie de l’album propose un peu plus de chant crié, tout en restant dans la veine pagan / planante.

Parmi les morceaux notables, on retrouve le très bon Uelewa, qui reprend un peu de dynamisme. Wa He Gu Ru nous entraîne sur des rythmes hypnotiques revisités façon métal tandis qu’Akhi se pare de sonorités orientales.

L’album se clôture en beauté sur Eg on Kar, qui résume parfaitement l’ambiance générale de l’album.

 

The Divine Horsemen est donc un très bon album, déroutant mais très agréable à l’écoute !

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