Projet d’un trio français fan de science-fiction, Sol Draconi Septem est un groupe de black metal inspiré par l’univers de Dan Simmons, Hyperion. Ils donnent d’ailleurs ce nom à leur première production, un album surprenant à plus d’un titre !
Avec Hyperion le groupe cherche à faire découvrir à ses éditeurs aussi bien leur musique, intense et prenante, que l’univers gigantesque mis en place par l’auteur américain. Onze titres, onze histoires et onze univers. Tout débute avec un synthétiseur très spatial sur The Man Who Cried God. On se promène clairement dans l’espace au côté du groupe avant que les guitares et la batterie ne viennent nous rappeler à l’ordre et nous ancrer dans le réel de l’histoire qui nous est contée. A partir de là les choses s’enchaînent, les sonorités se font profondes et cela sur tout l’album. On retrouve avec joie une multitude d’instruments et une puissance tant musicale que vocale. L’ajout d’un saxophone ajoute également une autre dimension à la musique du groupe, rajoutant un peu de sel dans la recette.
https://youtu.be/Jthy5gkECR0
Certaines pistes sortent toutefois du lot. The Avatar qui possède un côté proprement épique grâce aux guitares en est le parfait exemple. Elle est à la fois mélodique et massive de bout en bout. The Long Goodbye et son côté up-tempo en est un autre. Accentuant à la fois la vitesse d’exécution musicale et le côté mélodique des pistes pour obtenir quelque chose de vraiment prenant. Le final sur Silenus surprend aussi beaucoup. Plus électro que le reste, avec un synthé très présent il offre une sortie admirable à cet album.
Avec Hyperion Sol Draconi Septem propose un album qui bouge un peu les codes du black metal classique, amenant quelque chose d’à la fois prenant, immersif et intense. Une belle réussite.