Rex – Vampire

Huit ans que le groupe de Suède, Vampire, écume les scènes et les étals des disquaires. Fans de Death metal old school vous allez pouvoir vous faire plaisir avec le son efficace de son troisième album, Rex. Mais justement celui-ci porte-t-il bien son nom et fait-il du groupe les rois du death come from North ?

On attaque directement dans l’efficacité avec Prelusion et ce petit riff de guitare accrocheur qui fonctionne bien à l’oreille. Puis Rex vient directement en pleine tronche avec un rythme qui s’accélère, un cri de Hand of Doom et c’est parti. Vampire propose un death très technique, prenant, avec des guitares juste parfaites. Et cela va être pareil sur tout l’album. Inspiritus nous emmène sur des mélodies de guitares enivrantes et techniques, Wiru-Akka propose quelque chose de plus énervé par contre, avec un chant plus agressif. Pandemoni récupère quelques influences black sur le fond mais reste toujours aussi rythmé et énergique.

L’énergie continue à se déverser avec Moloch sur la seconde moitié de l’album. Malgré une introduction plus lente très vite le tempo s’accélère et gagne en intensité. Avec Rekviem pas de pause et on réattaque directement avec un tempo épuisant de rapidité, je plains Abysmal Condor, batteur du groupe, car son job doit vraiment être crevant. Serafim nous propose à nouveau une mélodie de guitare entêtante qui restera tout au long des quatre minutes du morceau. Anima et Melek-Taus concluent l’album comme ils l’ont commencé : avec maestria. Anima balance des guitares lourdes, presque doom en introduction, et celles-ci resteront dans cette tonalité tout du long. Melek-Taus termine en beauté avec des riffs accrocheurs.

Cette sortie du cercueil de Vampire est clairement une réussite. Rex est technique, énergique, intense, prenant, tout ce que l’on aime dans le death. Un album impeccable de bout en bout que les fans du genre vont clairement s’arracher.

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