Ministry – La Machine du Moulin rouge – Paris – 7/07/2019

Ce dimanche 7 juillet, je me rends à la Machine du Moulin Rouge pour (re)voir Ministry. La formation d’Al Jourgansen est assez prolifique en termes de concerts et finalement ça ne fait même pas un an qu’il est venu à Paris retourner l’Elysée Montmartre. Un concert organisé par Garmonbozia.

Si à l’époque il avait été précédé de l’excellente performance de Shaarghot, c’est cette fois ci 3Teeth, une formation issue de Los Angeles, qui ouvre les festivités.

Enfin quand je dis ouvrir les festivités, ce n’est pas pour moi malheureusement. Impossible de me rendre à temps à la Machine, je n’arrive que pour (littéralement) les dernières secondes du show d’ouverture. Je n’ai que le temps de capter une ambiance super remontée et joyeuses dans la salle bondée, le genre d’ambiance au milieu de laquelle j’aurais bien aimé être pendant les 40 minutes précédentes quoi ! Mais rien que ces quelques secondes m’ont convaincu qu’il ne fallait pas que je loupe le prochain passage de 3Teeth.

Au bout d’une attente un peu longuette il faut bien l’avouer, le public de la Machine recommence à s’électriser doucement, et on sent bien que le show de Ministry approche.

Après l’habituelle intro de montages remixés de Donald Trump projetés au fond de scène (qui n’a que très peu varié depuis au moins 2015), Al rejoint son pied de micro en forme de crâne d’oiseau géant. Le papa de l’indus a son public qui lui est acquis et il faut quelques secondes pour qu’on l’entende sous les acclamations… ah non, on a du mal à l’entendre tout le long du concert en fait. Un assez mauvais point mais pas le seul au milieu du son assez brouillon de cette soirée. L’intérêt du set repose donc plus sur l’ambiance toujours excellente que sur la musique.

Après je dois avouer qu’au bout de quelques morceaux le show perd un peu de sa saveur. Peut-être un peu trop d’air de déjà vu, un concert de Ministry par an ça commence à faire beaucoup quelle que soit l’énergie du groupe. Mais le son globalement plat a aussi joué, rendant le set légèrement monotone.

Seule la patate d’Al Jourgansen et sa connivence avec son public sauvent cette soirée qui laissera malheureusement un petit goût décevant.

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