Groupe originaire d’Evreux mélangeant metal et hardcore, sans vraiment être du metalcore, Primal Age a sorti ces jours-ci la réédition de son album, A Light To Purify, chez Deadlight Entertainment. Sept titres dopés aux hormones rien que pour nos petites oreilles douces et tendres.
L’Intro débute bien l’album : de la lourdeur de batterie et de guitares qui créent directement une ambiance profonde pour l’auditeur. Innocence impose un changement de rythme et on se retrouve directement avec du bon hardcore des familles dans les oreilles. C’est violent, c’est puissant, c’est jouissif, rien à redire de bout en bout ! Reflexion reste toujours autant dans cette efficacité dopée qui nous est proposée depuis le début de l’album : des breaks bien sentis, un chant puissant et une ambiance sombre qui se crée à chaque seconde un peu plus. Le son de batterie de Difference ne va pas nous détromper sur la suite non plus, même si je dois avouer commencer à ressentir une certaine monotonie car les rythmiques sont très similaire de morceau en morceau, c’est un peu dommage… Interlude justement change un peu la donne avec un sample surprenant, un peu comme un bruit blanc qui viendrait couper deux morceaux. Endchild vient ensuite avec un son un peu plus classiquement metal, avant que le chant typiquement hardcore ne revienne distribuer sa violence et sa puissance. Blinded By Cruelty vient conclure cet album sur la même note que son ouverture : ça crie, ça break, ça joue bien et propre. Au final la technicité du hardcore se retrouve à chaque morceau de cette galette.
The Light To Purify montre donc que Primal Age n’a rien perdu de son mordant, même vingt-quatre ans après leurs débuts en ressortant certains de leurs premiers morceaux. Initialement sorti en 1999 il n’en est pas moins actuel dans ses sonorités et dans ses thématiques, comme quoi le hardcore sait rester présent…
The Light To Purify
Primal Age
2019