Le choix est la quatrième novella publiée par Le Bélial dans sa collection « Une heure lumière ». Il s’agit d’un texte de Paul J. Mcauley, qui n’a pas su complétement me convaincre, malgré des atouts indéniables.
Ils sont amis depuis toujours, ils ont seize ans ou presque. Damian vit et travaille avec son père, éleveur de crevettes et cogneur d’enfants. Lucas s’occupe de sa mère, ancienne passionaria d’un mouvement écologiste radical, clouée au lit par la maladie dans la caravane familiale. Le monde est en proie à un bouleversement écologique majeur — une montée des eaux dramatiques et une élévation de la température moyenne considérable. Au cœur du Norfolk noyé sous les flots et écrasé par la chaleur, la rumeur se répand : un Dragon est tombé du ciel non loin des côtes. Damian et Lucas, sur leur petit voilier, entreprennent le périlleux voyage en quête du mystérieux artefact extraterrestre, avec en tête un espoir secret : décrocher la clé des étoiles…
Dois-je encore complimenter Aurélien Police pour cette super couverture, qui illustre un élément important du récit sinon le plus important et le tout dans ce style si caractéristique de l’artiste et de cette collection.
Le scénario proposé ici n’est pas dénué d’intérêt avec un premier voyage des deux personnages permettant de planter le décor. S’en suit différentes péripéties pour Damian et Lucas conduisant au point de reversement du récit (que je tairais pour ne pas spoiler). Malheureusement la suite du récit ne semble pas aussi développée que le début, ce qui nous laisse sur notre faim.
L’écriture de Paul J. Mcauley n’est pas particulièrement travaillé, ne donnant pas ici de style à retenir. Ce style assez plat (véritable point faible du récit à mon sens) n’est peut-être pas dû à l’auteur mais à une difficulté de traduction ? Malgré ce défaut, la lecture n’en est pas le moins gênée, et reste somme toute agréable.
Les personnages proposés ici sont intriguants mais malheureusement cette novella étant particulièrement courte, pas de grand développement pour voir leur éventuelle évolution. On notera surtout le rôle majeur de Lucas sur le récit et le rôle de Damian prétexte au récit.
En conclusion cette novella n’est pas particulièrement remarquable mais se lit tout de même de façon agréable. Même si le texte n’est pas dénué de défauts, l’univers proposé par l’auteur est dans l’air du temps avec sa dystopie environnementale. Une lecture à faire entre deux textes plus riches.
Le Choix
Paul J. McAuley
Le Bélial