Thunderbolt – Saxon

Le combo britannique est de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Oui je suis (un peu) en retard sur la sortie mais j’ai plein d’excuses ! J’ai été enlevée par une marmotte borgne, à trois pattes, qui m’a enfermée dans une cave humide et froide pendant des mois. Mais vous ne voulez pas savoir tout ça. Ce qui vous intéresse c’est d’avoir mon avis sur Thunderbolt, 22ème album studio de Saxon…

Au premier abord, je ne constate pas une réelle évolution dans la ligne de conduite du groupe depuis leurs débuts, il y a pas loin de quarante années (déjà !). Du bon Heavy Metal classique made in Britain, bien produit, bien fichu et sans fausse note. Un peu comme Iron Maiden ou Judas Priest, on sait à quoi s’attendre dès les premiers riffs. Pour moi, qui ne possède pas une oreille experte sur le groupe qui nous intéresse aujourd’hui, je trouve que ça manque un peu de pêche dans l’ensemble. Les guitares sont bien présentes et font le boulot parfaitement, en revanche j’ai un problème avec le manque de puissance du chant. Alors oui, notre ami Biff Byford n’est plus tout jeune mais à contrario d’un Bruce Dickinson chez Maiden ou d’un Bryan Johnson chez AC/DC (oups… Axl Rose pardon…), ils envoient quand même plus ! Pour vous dire, même Rob Halford m’a fait plus d’effets durant le dernier concert que j’ai vu de Judas Priest (coucou Metaldays !) !! Non vraiment, Thunderbolt manque de ce petit truc qui m’émoustille. Vous savez, ce petit truc en plus qui fait que vous tombez littéralement amoureux(ou amoureuse) d’un groupe en l’espace d’un morceau. Je n’ai vraiment rien à redire sur la production et ces douze titres monstrueusement bien construits.

A mon sens l’intro de l’album intitulée Olympus Rising n’était pas nécessaire, surtout pour présenter Thunderbolt, le vrai premier titre. Et le seul qui me « parle » réellement, par son énergie et ses rythmiques enjouées.

Ceci dit, j’aime aussi bien le morceau nommé Predator (qui me fait penser au film, le premier, celui de 1987) mais c’est aussi parce que le guest spécial du morceau n’est autre que le vocaliste d’Amon Amarth (Bisou Johan Hegg !) donc ça en jette un peu sur le papier.
Johan c’est un peu le Predator qui veut tuer le gentil Schwarzie, qui serait donc notre ami Biff dans mon univers imagé. Bref, je ne suis pas là pour écrire et noircir la page blanche, essayant en vain de trouver des références adéquat, pour tenter de ressortir du constructif de tout cela.

En trois mots (ce seront mes derniers, rassurez-vous), Thunderbolt est un juste cocktail de Classic Heavy à l’ancienne (d’une précision certaine), de compositions sympathiques et d’un mixage parfait (On dit merci Andy Sneap !). Même si je n’adhère pas musicalement, je sais reconnaitre leur talent. Pour le reste, je préfère donner la parole aux experts du genre !
Keep Calm, Listen Heavy Metal ! \m/

SAXON

Thunderbolt

Silver Lining Music

2018

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