Les Grey Knights sont un chapitre réellement à part dans l’univers de Warhammer 40.000 : psykers combattant toute sorte de contamination démoniaque à travers la galaxie, faisant en sorte que le commun des humains n’ait pas connaissance de ce qui se cache sous les voiles des ténèbres…
Et cette fois le lecteur va suivre une escouade de ces guerriers étranges alors qu’ils doivent percer à jour les mystères ésotériques qui se jouent sur la planète Sandava. Et une fois qu’ils auront compris ce qui s’y passe ils vont devoir affronter un grand péril. La couverture est assez réussie pour le coup, tandis que la quatrième de couverture nous mets l’eau à la bouche :
Champion de confrérie de l’ordre Purificateur, le Castellan Crowe porte un bien lourd fardeau : il est le gardien de l’effroyable Lame-démon d’Antwyr. Sa voix malveillante susurre sans fin dans l’esprit du Grey Knight, en une tentative continue de briser sa détermination. L’entité cherche sans relâche à lui faire déchaîner un pouvoir qu’il ne doit absolument jamais invoquer, et le prix à payer pour resister est terrible. Combien de temps encore l’incorruptible Crowe saura-t-il repousser l’inéluctable ? Lorsqu’une incursion démoniaque menace de consumer le monde de Sandava I, c’est sous les ordres du Castellan Gavallan que le gardien et ses frères s’y rendent, pour le purifier par les flammes. Mais ce qui les y attend est plus insidieux, et bien plus puissant, qu’ils ne l’imaginent. Et pour accomplir à bien leur devoir sacré, ils devront aussi se garder des machinations de la Lame-démon, sous peine de voir son désir le plus cher enfin réalisé…
Cette histoire se déroule vraiment en deux temps et se penche plus particulièrement sur trois personnages, rendant l’ensemble assez intéressant. Le prologue nous présente le retour de Crowe sur la planète Sandava, alors qu’il semble que les évènements dramatiques passés se reproduisent encore une fois. Puis le lecteur se retrouve propulsé dans le passé, alors que Crowe n’est pas encore Castellan et qu’il vient pour la première fois à Sandavar pour anéantir une incursion démoniaque accompagné de ses camarades Grey Knights. Et là les évènements vont s’enchaîner avec que le Castellan Gavallan souffre constamment sous la pression des assauts mentaux d’Antwyr, l’épée démone.
David Annandale va donc concentrer son histoire sur ces trois protagonistes : Crowe, Gavallan et Antwyr, les interactions entre eux donnant vraiment tout le sel du roman. Mais au final en dehors ce cette relation entre trois personnages le roman pêche clairement par une absence de scénario réellement prenant : on voit venir la fin gros comme une maison. Ajoutons à cela que les autres personnages sont terriblement fades et vous aurez compris que j’ai quand même été déçu par cette production de David Annandale qui est pourtant une des plumes de cet univers que j’aime tout particulièrement. J’ai eu la sensation qu’il avait bouclé ce roman bien trop vite, ou bien qu’il s’en est servi comme prétexte pour proposer quelque chose de plus intéressant par la suite, ayant posé ses personnages et leurs relations. J’attends donc de voir le tome 2 pour voir si une fois de plus il prendra le parti de n’axer son livre que sur la relation entre Crowe et Antwyr, ce qui promet à terme de devenir très lassant, alors même que les Grey Knights et leurs mystères offrent une source inespérée de trames scénaristiques potentielles… A suivre donc et si la déception se poursuit je n’irais pas plus loin dans la série malheureusement.
Gardien de la Lame-démon
David Annandale
Black Library