Androïd Netrunner : Que trouve-t-on dans la boite ?

Netrunner-bannDans un article précédent, je vous ai – brièvement – présenté le contexte dans lequel les joueurs de Androïd : Netrunner vont évoluer. Maintenant que ces postulats sont posés, il est temps de passer à ce qui est vraiment intéressant, c’est à dire le jeu en lui-même.

Non ? :)

opentheboxComme toujours chez Edge, le contenu est de qualité. Les cartes (au format Magic) sont solides, même si elles sont peut-être un tout petit peu fines, d’où, à mon avis, la nécessité de les protéger très vite si vous ne voulez pas risquer d’abîmer votre jeu.

Les pions se « dépunchent » (c’est à dire s’ôtent de leur planche de support) très facilement. On retrouve tous les marqueurs nécessaires au bon déroulement d’une partie (argent, avancement, tag, dégâts, etc…)

Puis, on a un livret de règles. Conséquent, car il fait 35 pages. Mais, il ne faut surtout pas se laisser impressionner par son épaisseur. D’une part parce qu’il est largement illustré, et, d’autre part, parce que les mécanismes de jeu sont très logiques.
Alors, je ne dis pas que d’avoir avec soi quelqu’un qui ait déjà pratiqué le jeu n’est pas un plus, mais, même sans aide extérieure, et avec un peu d’attention, les principes de base restent assimilables sans grande difficulté.

Le livre de règles dissèque toutes les phases de jeu, une à une, avec force exemples pour chacun d’entre elles. Les éléments primordiaux sont encore plus mis en exergue (le run – piratage en particulier), afin d’éviter toute confusion dans l’esprit des joueurs.

Enfin, la dernière partie du livre de règles aborde – de manière très superficielle certes – le concept de deckbuilding (élaboration de paquet). Il est absolument impossible de couvrir cet élément en deux pages comme c’est présenté dans le livret, mais cet ajout a le mérite d’exister et de préparer le joueur à ce qui est « le jeu dans le jeu« , c’est à dire la construction de son paquet de cartes.

Je reviendrai sur ce concept de conception de jeu bien plus longuement dans d’autres articles. Autres au pluriel, oui, parce que le deckbuilding (ou metagame ) est un élément aussi important (si ce n’est plus) dans Androïd : Netrunner que la partie en elle-même.

Mais, et c’est là une des autres forces de cette boite de base, c’est que, pour commencer à jouer, nul n’est besoin de se lancer dans la fabrication d’un jeu. Tel qu’il est fourni, Netrunner permet la construcion de 7 jeux différents : 4 paquets Corporation (un pour chacune d’entre elles) et 3 paquets Runner (un pour chaque groupuscule différent). Les cartes étant identifiées par des numéros, l’assemblage des paquets de base est trivial et permet ainsi de commencer à jouer très rapidement.

Très vite, donc, on va pouvoir commencer à s’affronter. Rien n’est donc plus un obstacle auxplay premiers combats. Ne reste plus qu’un seul choix : Vais-je jouer Corporation et vouloir m’enrichir sur le dos des malheureux citoyens, ou au contraire vais-je préférer incarner un Runner afin de déjouer les plans des ces infâmes entreprises tentaculaires ?

Une fois ce choix effectué, il ne reste plus qu’à se lancer dans la partie… Ou les parties, plutôt, parce que les combinaisons entre paquets Corpo/Runner donnent de très nombreuses possibilités d’affrontement.

Et là, on en prend plein les yeux, et les synapses. Parce qu’on n’aborde pas une partie de Netrunner de la même façon suivant le camp que l’on incarne. C’est le même jeu, certes, mais tellement différent que l’impression est diamétralement opposée suivant le choix de départ.

Le ressenti après les premières parties est troublant… Enivrant… Pourquoi ? Je vous explique ça très vite…

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