Entretien avec Sylvain de The Dawn Razor

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Tout d’abord comment en es-tu venu au metal ?

Bonjour, avec plaisir ! J’y suis arrivé progressivement. Je suis passé par des artistes comme Carlos Santana et AC/DC. Les premiers disques vraiment metal que j’ai écouté c’était du Iron Maiden, Megadeth, et Mnemic, un groupe danois. J’ai vite accroché à ce style qui recelait une forte énergie et un grand potentiel de créativité dans les parties autant rythmiques que mélodiques !

Comment est né ce groupe ? Et d’où t’es venu le nom ?

Je l’ai créé suite à mon départ d’un précédent groupe.
« The Dawn Razor » représente la ligne de lumière sur l’horizon qui annonce le début de l’aube. Cette image correspond bien aux contrastes clairs/obscurs que l’on retrouve dans la musique et les paroles.

N’est-ce pas trop dur de monter un one-man band ?

Il y a des avantages et des inconvénients. Je suis complètement libre artistiquement et je dois en même temps accepter de faire la promotion, le démarchage et l’organisation des concerts seul ce qui prend plus de temps.

Tu sors un nouvel album, In Sublime Presence. Comment as-tu travaillé dessus ? Où trouves-tu l’inspiration ? Et tu commences par quel instrument ?

J’ai passé les quatre dernières années à écrire les morceaux. C’était assez long car je voulais 10 morceaux qui me plaisent vraiment. J’ai mis de coté deux morceaux terminés où ce n’était pas le cas haha ^^
En général je commence par quelques riffs de guitare qui s’enchaînent bien et je cherche à superposer une rythmique de batterie intéressante. Et je teste plusieurs possibilités pour voir où je peux amener le morceau, c’est un peu un travail d’exploration et de découverte !
Comme l’indique le nom de l’album je me suis inspiré de thèmes sublimes comme un voyage vers les pôles, vers le point nemo, des personnages historiques au destin singulier, et j’essaie de mettre tout ça en musique.

 

Quelle est ta piste préférée de l’album ?

Question difficile ! Mais je dirais Chiaroscuro Italiano. J’adore les paroles qui évoquent l’Italie de la renaissance avec ses guerres et ses merveilles. Et je trouve que la musique correspond très bien au texte !

Qui a réalisé l’artwork ? Et comment as-tu travaillé ce point ?

Je l’ai réalisé avec un ami, M.D. Art. Il fallait donc se retrouver quelque part « en présence du sublime » ! Se retrouver face à une montagne entre le jour et la nuit correspondait parfaitement à cela. Le hasard a fait que ce fut le mont Cervin.

Est-il prévu autre chose, en vidéos, pour accompagner cette sortie ?

Deux vidéos avec les paroles animés sont prévues. La première du titre Point Nemo est déjà en ligne, et celle de Wooden Idol arrivera le 11 septembre. Et sûrement quelques vidéos de guitare.

J’ai vu que tu faisais pas mal de playthrough. Comment abordes-tu cet exercice finalement assez difficile car il doit être à la fois pédagogique mais également attirant ?

Déjà ma guitare me passionne toujours autant après toutes ces années ! J’adore écrire des morceaux pour cet instrument et c’est toujours un plaisir de les enregistrer ou de les filmer.
Et j’accorde aussi de l’importance à ce que les parties de guitare soient aussi agréables à regarder en choisissant des doigtés et des mouvements des mains élégants, en plus de la sonorité.

A quand les prochaines scènes ?

Prochaine date prévu à Paris au Circle Electrique le 6 décembre. D’autres sont en préparation, on les annoncera sur les réseaux sociaux.

Si je te demande de me dire quel est ta sortie préférée depuis le début de l’année, tu penses à qui ?

J’ai bien aimé la chanson Burden d’As I lay Dying .

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