Retour au terres américaines pour cette suite impeccable à l’excellent Tombeau des Immortels.
Six desperados contre des légions de vampyres.
Une guerre totale pour le contrôle suprême des Amériques.
Un continent transformé en champ de bataille.
La France et l’Angleterre, les deux plus puissantes nations vampyriques de la Vieille Europe, se lancent dans une guerre sans merci pour le contrôle du Nouveau Monde. Dans ce conflit cataclysmique, les populations mortelles n’ont plus que deux fonctions : servir de chair à canon ou de réservoir de sang. Car les seigneurs de la nuit ne s’arrêteront pas avant d’avoir réduit les Amériques en cendres.
Les ultimes lueurs d’espoir avant la nuit éternelle.
Alors que les foyers de résistance humaine meurent l’un après l’autre, les étoiles elles aussi s’éteignent dans le ciel… L’issue semble inéluctable. À moins qu’une poignée de Desperados parviennent à unir les derniers peuples libres des Amériques. Mais comment fédérer la résistance, quand le venin de la discorde déchire jusqu’aux Desperados eux-mêmes ?
Un scénario particulièrement réussi
De nouveau Victor Dixen nous propose une histoire qu’il maîtrise de bout en bout. Vampyria America prend de l’ampleur et les personnages vont chacun suivre leur voie, se séparant pour accomplir leurs destins respectifs. Les éléments de l’intrigue qu’il distille ici, allant de la plus petite des vies au devenir des nations, nous mènent en avant et le lecteur ne s’ennuie à aucun moment. L’instant om la première trilogie vient se relier à la seconde, par le biais du retour de certains protagonistes, est des plus délectables. L’auteur a su, en cinq cent pages, nous propose une histoire trépidante et qui donne envie de lire la suite avec avidité.
Des Desperados attachants
Chacun des protagonistes de ces six desperados évolue depuis Le Tombeau des Immortels, et chacun à sa façon. Il est vraiment intéressant de voir par exemple Waya ou Annabel gagner une place plus importante dans l’histoire, alors que d’autres restent très effacés, comme Raphaël. Et quel plaisir de voir réapparaitre certains protagonistes de la première trilogie ! Mais je ne vais pas trop en dire pour ne pas vous spoiler. Mon seul bémol concerne Lord Sterling et ses pouvoirs sur les oiseaux de nuit qui lui permettent des choses tout bonnement irréalisables avec ses volatiles.
Un style toujours aussi fluide
La plume de Victor Dixen est à la fois simple, fluide et agréable à lire. Même si son roman est destiné aux young adults sa prose a su parfaitement me convenir et me ravir de bout en bout. Il distille ses éléments descriptifs sans nous enlever notre marge d’imagination, prenant soin de nous laisser évoluer et vivre dans l’univers qu’il nous décrit avec tant de talent.
Une suite que je vais attendre avec impatience
Dans ce second tome Victor Dixen en dit beaucoup, annonce une apocalypse guerrière mais on reste sur sa faim avant le troisième opus. Cette guerre entre les nations de la Magna Vampyria promet quelque chose de flamboyant et j’ai vraiment hâte de découvrir le destin à la fois des six desperados mais également du monde. Et qu’est-ce que Victor Dixen va faire de son idée de mondes parallèles qui peut préparer de belles choses.
Le Tombeau des Étoiles est un excellent second tome. Victor Dixen sait parfaitement ce qu’il veut faire de son Vampyria et cela se sent dans la maîtrise sans failles qu’il a de son scénario. Une excellente lecture estivale qui m’a donné envie de continuer ma plongée dans ce monde si atypique.
