Fracture – Acédia

Groupe québécois de black metal, Acédia a sorti il y a quelques jours sont tout nouvel album, le troisième, Fracture. Quarante minutes, six nouveaux titres, des ténèbres insondables et un plaisir auditif constant.

Les sept minutes de La Fosse nous plongent directement dans les abysses musicaux du groupe. Ici on n’est pas face à du black metal lent proche du doom. Non non, ici les guitares sont rapides et techniques, le chant est impressionnant de qualité. Mont Obscur qui vient ensuite réussit l’exploit d’être encore meilleur : un black rapide, intense, avec une véritable ambiance qui se dégage du son. La voix est sépulcrale, mais les mélodies entêtantes prennent le pas et on sent toute la difficulté des lignes de guitare. Le titre éponyme, Fracture, est étonnamment court. On conserve l’intensité et la rapidité précédente le tout en trois minutes. Une belle démonstration de ce qu’est un condensé de black metal.

L’Art de Pourrir garde sensiblement la même recette : les mélodies des guitares sont rapides, la batterie est omniprésente et guide tout le monde, tandis que la voix de Pascal Landry vient se poser par-dessus pour notre plus grand plaisir. L’ambiance est à la fois sombre, violente et pourtant on prend un réel plaisir à l’écoute. L’Inconnu parvient à augmenter encore le tempo (pauvre batteur) et à donner une sensation brulante au son qui nous envahit les oreilles. Et l’album se conclue avec Brûlure du Temps qui vient fermer cet album avec beaucoup de talent.

Avant de découvrir Fracture je ne connaissais en rien Acédia et je dois dire que j’ai été plus que séduit par leur son, très propre, bien réalisé, mais également par l’ambiance qu’ils parviennent à transmettre à l’auditeur. Une très belle réussite que &cet album qui m donne envie de plonger dans leur discographie…

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