Dropkick Murphys + Franck Turner & The Sleeping Souls + Jesse Ahern – Zénith – 08/02/2020

Deuxième soirée Zénith pour moi d’affilée, après l’excellent show de Sabaton la veille, ce sont les américains de Dropkick Murphys qui viennent secouer le Vieux continent au rythme de leur punk rock irlandais. Et comme ils ne font pas semblant, ils sont là pour rien de moins que deux dates !

La soirée débute avec Jesse Ahern. Et je dois dire qu’une certaine forme de What The Fuck traverse mon esprit. Musicalement c’est vraiment pas mal, des ballades guitare acoustique, harmonica et voix qui passent vraiment bien. Mais devant un Zénith qui se remplit cela a un peu tué l’ambiance malheureusement. Vraiment navré pour lui car il a de vraies qualités, notamment le courage de monter seul sur scène dans une aussi grande salle, mais clairement cela n’a pas fonctionné pour moi. Une première partie donc un peu décevante, et je m’attends au pire pour la suite. 

Petit changement de plateau et Franck Turner & The Sleeping Souls entrent en scène. Rock énergique, dynamisant, et contre toute attente le Zénith s’électrifie dans les cinq premières minutes du set. Très clairement le groupe sait comment réveiller une salle et il faut dire qu’ils ne vont pas s’en priver pendant leurs soixante minutes de show. Leurs chemises blanches vont au final bien vite être trempées de sueur au vu de l’énergie incroyable qu’ils déploient sur scène (le chanteur allant slammer sur le dernier titre), préambule parfait à ce que la tête d’affiche va nous envoyer dans les dents. 

Et justement les Dropkick Murphys semblent tellement impatients d’en découdre qu’ils montent sur la scène du Zénith avec quelques minutes d’avance sur le planning. Petit intro, et immédiatement ils nous balancent un The Boys Are Back bien senti dans les dents. Al Barr et Ken Casey descendant directement de scène pour aller à la rencontre du public sur les palières de sécurité. La foule est en ébullition, le groupe enchaîne pendant une heure trente un nombre de titres incroyables et termine sur le phare Rose Tatoo, le public chantant à tue-tête le refrain. Très clairement les américains savent comment faire remuer une foule, leur joie d’être sur scène étant clairement contagieuse. Me restera de ce premier concert, hors festival, du groupe, une impression d’énergie, de plaisir et de qualité musicale au sein d’un groupe qui mérite clairement le respect au vu de sa carrière. 

Retour sous la pluie parisienne pour conclure cette soirée vraiment haute en couleur.

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