La Princesse de la Nuit – Marion Zimmer Bradley

La Princesse de la Nuit ou comment ne pas vraiment revisiter La flûte enchantée… 

Au Pays Changeant, terres de la Reine de la Nuit, toute rencontre est possible. Tamino, prince du royaume d’Occident, en est bien vite témoin à son arrivée. A peine remis d’un combat contre un dragon, la souveraine lui demande en effet d’extirper sa fille des griffes du détestable Sarastro. Avec l’aide de Papageno, créature mi-homme mi-oiseau, et d’une flûte enchantée dotée de pouvoirs magiques, Tamino part à la recherche du magicien de la Maison Lumière et de sa captive, Pamina. Une fois réunis, ils devront triompher des Epreuves de la Vérité afin de vivre librement leur amour.

 

Le nouveau roman de Marion Zimmer Bradley n’est en rien agréable à lire. Soi-disant réécriture de l’opéra de Mozart, l’intrigue reste en fait assez similaire et à part rajouter quelques éléments magiques et des dragons, on ne voit pas vraiment l’intérêt d’une telle revisite.

Les dialogues surtout sont assez mauvais dans le sens où ils sont beaucoup trop théâtraux et cassent complètement le rythme de l’histoire. Les personnages sont très archétypaux et notamment le prince Tamino. L’intrigue amoureuse est cousue de fil blanc et pas du tout moderne ce qui est assez étonnant quand on connaît le travail de l’auteur… Les personnages féminins sont particulièrement inintéressants et surtout les sœurs de Pamina, très désagréables. Leur évolution finale soudaine n’est pas crédible. Quant à la Reine de la Nuit, elle aurait pu incarner une figure altière, telle une grande fée, mais elle est froide et très hautaine.

L’ensemble est assez mou, vraiment pas palpitant pour de la fantasy! Le côté merveilleux de l’intrigue aurait pu être davantage poussé également.

La Princesse de la Nuit est un roman vraiment raté qui se lit difficilement, dans lequel on n’arrive pas à s’immerger. Un roman malhabile où on a l’impression que l’auteur peine à raconter son histoire. A l’inverse du chef d’oeuvre de Mozart aux envolées lyriques et poétiques, le roman de Zimmer Bradley manque cruellement de souffle.

Titre : La Princesse de la Nuit
Série :
N° du tome :
Auteur(s) : Marion Zimmer Bradley
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) : Marie-Louise Navarro
Format : Grand format
Editeur : Pygmalion
Collection :
Année de parution : 2020
Nombre de pages : 284
Type d'ouvrage : Roman

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