Interview – Mohand

Raven : Bonjour Mohand, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Mohand : Bonjour, Moi c’est Mohand c’est un pseudo que je me suis créé en tant que peintre sur les forums spécialisés (type confrontation) et qui m’a suivi par la suite.

R : Comment es-tu venu à la figurine ?
M : Je suis passionné depuis longtemps et je suis passé par plein d’étapes. Jeune, j’ai joué à confrontation. J’ai fait des études scientifiques et intégré une classe prépa en science industrielle puis un DUT. J’ai repris la peinture à cette période et je suis allé faire un open de peinture. Ce qui m’a donné mes premiers contacts et m’a permis d’intégrer Rackham pour une année. Puis j’ai tenté l’expérience de la figurine en freelance.

R : Quels sont les jeux auxquels tu as participé ?
M : Eden, Escape, Drakerys, Stygmata, Gnomes & Associés et dans pas longtemps Arena Bot.

R : Peux-tu nous parler spécifiquement du monde d’Eden ?
M : C’est un univers post-apo avec des factions ayant des caractères très marqués issus d’archétypes. On a décliné des tendances dans les différentes factions (à la mad max, à la Matrix, des robots samouraï, etc.) pour les rendre uniques. C’est un jeu en mouvement où les différentes parties des joueurs permettent de faire évoluer le monde.

R : Quel est le point fort du format de jeu et/ou de sa mécanique ?
M : À mon sens c’est le premier « vrai » jeu d’escarmouche. Cela peut paraitre prétentieux, mais je développe : peu de figurines, sur une table de 60 x 60cm, avec une mécanique très fluide et une grosse re jouabilité.
Hors de question de pousser à la surconsommation ; on ne veut pas un principe d’augmentation de points d’armée ni de nouvelles figurines qui chassent les anciennes.

R : Le jeu de figurine étant un bien de réseau*, qu’est-ce que tu fais pour développer la communauté ?
M : On est assez proche de notre communauté, on tient compte des retours les plus fréquent en tournois. On a énormément de jeu organisé et de tournois donc cela permet d’énormes retours. Un grand merci à Bidule, Pierre et les beta testeurs qui vont réaliser un gros errata pour les joueurs compétitifs. Cela se présentera sous forme d’un set de cartes qui permettra d’améliorer l’équilibrage et de modifier un peu la composition des listes.

Happy Games Factory propose aussi des vidéos de jeu, des lives de peinture ou encore une journée spéciale.


R : Quelle est ton actualité sur cet Univers ?
M : L’Univers d’Eden évolue tout le temps. Nous venons de proposer un jeu de rôle d’initiation (Stygmata) avec Cédric Gallay et Fabien Fernandez qui permet de mieux comprendre l’histoire et ce que sont les stygmates. Les retours sont riches en possibilités de jeu et on compte bien le développer (à partir 2019).
Pour la fin d’année une nouvelle faction a vu le jour pour Eden : les Immortels, qui permet aussi d’étoffer l’arc SF de notre jeu. Ils sont issus d’un labo qui n’avait pas encore été découvert ; une IA a fait le choix de rendre plus efficient l’être humain et de privilégier son instinct de survie. Cela se ressent d’ailleurs dans le style de jeu.

R : Pourquoi le choix des financements participatifs ?
M : C’est très basique : les finances. Gérer une entreprise et la développer coûte énormément d’argent et si on veut proposer de nouveaux produits on y a recours car les banque ne nous soutiennent pas. Trois vont être livrés et on en prépare deux. Notre objectif et que le jeu vive, pas juste réaliser un gros coup et ne plus rien proposer.

R : Quelles leçons en as-tu tiré pour les prochaines sorties. Et quelles sont les futurs projets ?
M : On n’a pas de grosses rentrées et de gros cartons, donc on peut gérer les entrées et les sorties d’argent sereinement sans perte de visibilité.
Les prochains CF : Arena Box (premier trimestre) et un projet qui sera annoncé à l’Happy Day (journée spéciale) en fin d’année. Le premier jeu propose du combat de robot avec possibilité de piratage des machines adverses.

R : Merci de ton temps !

* En économie un bien de réseau est un bien qui a une valeur intrinsèque d’autant plus importante qu’un nombre d’utilisateurs est élevé. Typiquement on est prêt à investir dans un jeu si on sait qu’on trouvera facilement des joueurs.

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