Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Peux-tu tout d’abord te présenter et nous expliquer ce que tu fais dans Parallyx ?
Bonjour Emaginarock !
Je suis donc Lina, chanteuse et fondatrice du groupe Parallyx. Je m’occupe également du management interne, du développement et de la gestion du projet, tant au niveau de la direction artistique que du financement et de la stratégie de communication.
Comment tu en es venu au metal ?
J’avais 13 ans et j’ai entendu pour la première fois un morceau de Avenged Sevenfold (n’en déplaise aux haters ahah) qui m’a faite plonger dedans. À l’époque, j’écoutais un peu de pop-rock à la Avril Lavigne, mais aussi du Lorie (!!!) et de la variété internationale. Mais dès le moment où j’ai écouté Avenged Sevenfold pour la première fois, j’ai sombré dans le metal et je n’en suis plus sortie.
Comment es né ce groupe ? Et d’où t’es venu le nom ?
J’aime raconter des histoires et j’aime écouter de la musique et des podcasts à la salle ou pendant que je fais du sport. Donc l’idée m’est venue d’allier tout ça : je voulais fonder un groupe qui permette à la fois de raconter des histoires avec de belles mélodies, mais qui soit aussi un super allié pour les sportifs qui cherchent de l’énergie dans leur musique. De là est né le concept de Parallyx. Je voulais un nom inventé, qui ne soit pas réel pour réellement m’affranchir de tout préjugé quant au style de musique qu’on attendrait de nous.
Comme définirais-tu la musique de ton groupe ?
Ceux qui ne veulent retenir qu’une chose peuvent retenir metalcore moderne, mais en réalité c’est évidemment plus complexe. Je ne connais aucun groupe moderne qui parvienne à se définir en un seul genre, on a tous diverses inspirations. Mais je dirais qu’on retrouve aussi du djent et du hardcore.
Tu sors un nouvel album, The Cult. Comment s’est passée son écriture ? Qui arrive avec les premières compos et comme le texte est-il écrit ?
On a tous participé à la composition de ce premier album. Chacun arrive avec des idées selon son instrument, j’arrive avec des idées de refrains ou de lignes mélodiques et on travaille tout ça ensemble en postes de travail : on fait des équipes de 2 ou 3 maximum et on développe plusieurs titres en parallèle, qu’on s’échange une fois que le squelette arrive à une bonne définition. Ensuite, chacun va apporter ses suggestions pour emmener le morceau vers une forme plus finalisée et on va lier le tout à la fin. On est partis en résidence en Suisse pour travailler sur ce premier album, on avait déjà beaucoup d’idées mais une semaine nous a suffi à le finir et ressortir avec une maquette. Quelques semaines et arrangements plus tard, on avait la forme finale.
D’où viennent les inspirations quand il s’agit d’écrire de la musique ?
Nos inspirations viennent vraiment d’un peu partout : nos groupes préférés (Architects, Falling in Reverse, Bloodywood, Ice Nine Kills, Landmvrks, Novelists, Bring Me The Horizon…), mais aussi des génériques de mangas et d’influences plus pop.
Quelle est ta piste préférée de l’album ?
Oh, c’est dur de répondre à ça ! J’ai plutôt un top 3, je dirais : Pandemonium, Matriochka et Doomsday. Dans n’importe quel ordre !
Qui a réalisé l’artwork ? Et comment avez-vous travaillé ce point ? Le visage de Lina vient parfaitement s’intégrer à ce magnifique graphisme.
C’est moi (Lina) qui ai travaillé sur le brief pour notre graphiste, qui est effectivement très doué ! Le concept allait de soi puisque l’idée était de raconter les histoires que j’avais en tête, alors pour illustrer ça j’ai demandé à Mythrid Art de combiner mon visage de profil avec une sorte d’émanation multicolore qui sortirait de ma tête. Je lui ai envoyé plusieurs références, le plus dur a été de trouver le code couleur adéquat ! Mais au final je suis super contente du résultat.
Est-il prévu autre chose, en vidéos, pour accompagner cette sortie ?
Nous avons prévu un clip qui sortira deux jours après la sortie de l’album, donc le dimanche 6 octobre. C’est, je pense, un de nos clips préférés à ce jour : il dégage beaucoup d’émotion et les images sont vraiment magnifiques. On a hâte de le présenter et voir les réactions qui y seront associées.
Est-ce que ce n’est pas trop difficile de faire semblant de jouer et chanter en vidéo ?
Oh, tu sais, quand tu es musicien aujourd’hui, tu es aussi gestionnaire de projets, graphiste, technicien, illustrateur… Alors acteur, ça n’est qu’un pan en plus ! Blague à part, honnêtement ce n’est pas le plus difficile pour moi. C’est surtout le batteur qui doit trouver le juste équilibre pour avoir une gestuelle assez grande pour être spectaculaire à la caméra, mais sans taper comme un malade. À part ça, ça nous vient plutôt naturellement, maintenant.
A quand les prochaines scènes ? La période des festivals est maintenant terminée donc vous allez peut-être tourner un peu en salles ?
On a prévu de faire une soirée spéciale pour célébrer la sortie de notre album le 8 novembre à l’Espace Vasarely d’Antony (92). On espère voir beaucoup de monde !
Si je te demande de me dire quel est ta sortie préférée depuis le début de l’année, tu penses à qui ?
J’ai adoré chaque nouveau single de Falling In Reverse. J’aime la manière dont Ronnie assume ses choix et pousse son égo trip aussi loin sans s’en excuser. Je suis loin d’être d’accord avec certains de ses propos ou sa manière de faire, mais il faut admettre que sa musique dégage une authenticité et une volonté de simplement faire ce qui lui plaît tout en répondant aux besoins actuels de la scène metal. C’est en tout cas mon point de vue.