LE meilleur manga que j’ai découvert cette année : émouvant, passionnant, magnifique…
Dans un monde post-apocalyptique, une jeune fille marche seule sur une terre dépourvue du moindre être humain. Sa mission : rechercher des survivants et nettoyer chaque zone visitée du fléau qui détruit le monde. Une épopée solitaire qui mènera la jeune fille à parcourir un monde magnifiquement dévasté.
Un univers mélancolique
L’univers proposé par Haruo Iwamune est des plus impressionnant : le monde est mort suite à une maladie cristalline, et nous allons errer dans ses cendres à la recherche de survivants. L’ensemble du manga tourne autour de cette décontamination, de ce parcours en solitaire dans un monde qui n’a pas su survivre. Et l’auteur parvient à dégager une immense, et totalement logique, mélancolie de son récit. Elle saisit le lecteur aux tripes dès les premières pages et ne le lâche pas d’une semelle tout au long de sa lecture, à la fois déprimante et délicieuse.
Un personnage attachant et intrigant
Le personnage de cette jeune fille, qui ne semble pas avoir de dénomination propre, qui survit à cette maladie et qui parcourt les ruines pour décontaminer et trouver des survivants est assez attachant. Le lecteur va rapidement comprendre sa nature au vu des indices qui nous sont distillés, mais cela importe peu tant elle parvient à nous entraîner dans ses pas, à la découverte de ce monde mort.
Une poésie constante dans l’image
Ce manga impressionne par la poésie qui se dégage de l’ensemble de ses images. En effet le lecteur découvre des paysages désolés, des immeubles effondrées, des vies passées brisées mais toujours visibles. Et le dessin de Haruo Iwamune dégage une poésie franchement impressionnante, le noir et blanc ajoutant à la mélancolie de l’ensemble. Le niveau de détail des décors permet aussi au lecteur de s’immerger pleinement dans l’univers ainsi créé, et d’en profiter. Les scènes du manoir et du musée sont d’ailleurs particulièrement réussies.
Ce premier tome de Mission in the Apocalypse m’a tout bonnement épaté de bout en bout . On trouve un univers passionnant, une poésie et une mélancolie portées par le thème et par ce dessin d’un niveau de détail impressionnant. J’ai hâte de découvrir la suite lors de sa sortie au mois de novembre, et je vous en parlerai, c’est certain !