Un deuxième tome très réussi !
Le Manoir a survécu à la catastrophe de Chamonios !
Kovhan et Bruyne ont permis d’éviter le pire et se questionnent : comment un batrapaud a-t-il pu infiltrer leur monde ? Qu’est-il arrivé au Cristal d’Eau-pâle ? Pourquoi les
perturbations magiques se poursuivent-elles ? Sur ordre du Sanctumancia, ils doivent garder le secret de leurs découvertes.
Tandis que les cours reprennent et se compliquent, le Deuxième quart apporte une énigme de taille : Kernunnos.
Ce mot n’évoque rien aux Aspirants et ne semble exister nulle part. Que signifie-t-il ?
La perspective d’un voyage à la célèbre cité d’Ar Run enthousiasme tout le monde. Mais hors du domaine de Castlecatz où l’hiver s’installe, une autre menace grandit.
Les rumeurs disent vrai, la Mer des brumes s’étend et engloutit des villages sur son passage…
Une vraie progression par rapport au premier tome
La lecture d’un deuxième tome est toujours un pari. Dans certains cas, on a davantage l’impression d’un copier coller du premier volume que d’une nouvelle histoire. Ce n’est pas le cas ici. L’histoire initiée dans L’automne des aspirants se poursuit sans temps mort, tandis que l’auteur continue de nous dévoiler progressivement son univers. Cette nouvelle histoire ajoute en profondeur au scénario, aux personnages et à l’intrigue, qui se complexifie.
Des personnages qui gagnent en profondeur
Là où le premier tome pouvait sembler un peu léger, l’atmosphère s’assombrit ici un peu. Bien sûr, l’auteur ne perd rien de son humour et les dialogues sont toujours aussi divertissants. Mais Les larmes de Kernunnos est l’occasion d’en découvrir davantage sur les personnages : pas suffisamment pour nous satisfaire, mais juste assez pour donner envie d’en savoir plus ! Chacun gagne en profondeur et en personnalité.
Un mystère qui s’épaissit
Au fil des pages, le lecteur réalise que l’intrigue est en réalité plus complexe qu’elle n’y paraît de prime abord. Si ce second tome, comme le premier, possède sa propre histoire, il est aussi l’occasion de voir apparaître de nouveaux mystères. Parmi eux, le concept de la mer des brumes m’a beaucoup plu : entre fantastique et horreur, cette formation fascinante m’a donné envie d’en savoir plus.
Notons par ailleurs les superbes illustrations de Maud Chalmel, qui embellissent et illustrent parfaitement l’objet !
J’ai donc passé un très bon moment avec nos protagonistes félins, et je lirai la suite avec grand plaisir !