Le retour du Bâtard de Kosigan se fait avec cette aventure trépidante !
1365.
Ancien capitaine de mercenaires, assassin et espion, Pierre Cordwain, bâtard de la maison bourguignonne de Kosigan, est un homme redouté et insaisissable. En pleine guerre de Cent Ans, alors que Français et Anglais se déchirent, il s’introduit dans le comté dont il s’est enfui à la mort de son père. Pour « d’agréables retrouvailles en famille », sans doute…
Au même moment, une délégation française négocie un accord avec le duc de Bourgogne, et Dùnevia Illavaëlle, une aventurière italienne aux pouvoirs de polymorphe, écume le comté d’Albret, alors que pour la première fois depuis des siècles le feu d’un dragon en déchire le ciel.
Quel lien entre tous ces événements ? Qui œuvre à la chute du duc de Bourgogne ainsi qu’à la disparition de la lignée des Kosigan ? Et dans quel but ?
Le Bâtard est de retour
Cela fait maintenant quatre ans que le lecteur n’a pas eu le plaisir indicible de se plonger dans une aventure de Pierre Cordwain de Kosigan. C’est long quatre ans… A tel point que j’avais oublié combien suivre les aventures de ce héros charismatique pouvait être passionnant. Kosigan a vendu sa compagnie, revient sur ses terres pour résoudre une enquête et tenter de sauver dans le même temps sa peau. Le scénario est des plus prenants et le roman a un côté page-turner qui fonctionne bien. Le principe des trois introductions m’a fait sourire mais permet de poser de manière claire le contexte et d’amener les protagonistes à leur place.
On en veut encore
Un Printemps de sang est un excellent roman, qui ouvre une nouvelle ère, une nouvelle série pour le Bâtard. Le lecteur va découvrir de nouvelles aventures, où Kosigan est plus mûr, mais pas moins passionnantes. Le lecteur se prend aisément au jeu de ce premier one-shot et on attend la suite avec une grande impatience, tant l’auteur sait gérer son rythme, terminer son histoire, mais aussi allécher sur la suite.
Un style inimitable
Le style de Fabien Cerutti a eu le temps de s’affirmer depuis le premier tome de sa saga, il y a maintenant dix ans. Sa gouaille, le vocabulaire, les descriptions, tout est mis en place pour plonger le lecteur dans son univers. Au fil des années il a bien entendu gagné en maturité dans le style, mais sur le fond le talent est resté le même : il nous fait vibrer au fil des aventures de son héros et sourire par ses saillies verbales. Une alchimie qui fonctionne merveilleusement bien en tous cas.
Le retour de Fabien Cerutti au Bâtard à travers ce Printemps de sang est impeccable. On retrouve les aventures rocambolesques, la gouaille ainsi que l’efficacité du noble mercenaire. Le lecteur ne s’ennuie à aucun moment et après dix ans à nous écrire les aventures de son personnages, l’auteur ne semble pas près à arrêter, et cela pour notre plus grand plaisir…
