Bonjour ! Aujourd’hui, on se retrouve pour parler du tome 2 de la Cité des songes, intitulé Un trône de poussière. Ce roman écrit par Georgia Caldera est paru chez J’ai Lu le 5 juillet.
L’armée des Damnés poursuit son implacable conquête des Tours et a porté un coup terrible au royaume de Givre. Pour Auréa et Rozarian, plongés dans une guerre sans merci, la menace du Dévoreur ajoute encore au chaos – et à l’angoisse. Si rien n’est fait pour abattre le colosse, le monde court à sa perte. L’aide de Rin est impérative, mais les dissensions semblent insurmontables. Sont-ils donc tous condamnés ? Cette si belle cité qui hante leur rêve commun n’est-elle qu’une chimère ? Pourtant, lorsque la dernière silhouette de leur songe s’adresse soudain à eux, une mince lueur d’espoir renaît…
Lors de ma chronique du tome 1, je vous avais parlé du côté introductif de la première partie de cette histoire. Dans ce tome 2, j’ai retrouvé le même genre de longueurs, ce qui est devenu un peu lassant à la fin. Les sentiments et les pensées des personnages tournent parfois en boucle et l’autrice s’attarde lourdement dessus, alors que les moments d’action passent rapidement. Il y a même des fois où c’est décrit tellement rapidement qu’on ne comprend pas réellement ce qu’il se passe ou on ne comprend pas l’importance que ces événements peuvent avoir. Surtout qu’au final, les relations entre les personnages n’évoluent pas tant que ça et ne sont pas spécialement complexes.
Un autre point qui m’a gêné, c’est l’existence d’une prophétie. Je trouve que c’est un trope tellement facile. On ne sait pas d’où elle vient, pourquoi elle existe, juste il y en a une et c’est tout. C’est cette prophétie qui va diriger les personnages, si bien qu’il n’y a pas trop de surprises. La façon dont est décrit le périple des héro.ïnes donnent l’impression que tout est facile.
Dans les points positifs, j’ai vraiment beaucoup aimé le personnage d’Auréa, qui même si elle est en proie au doute, continue de mener sa barque. Et heureusement qu’elle est là, car les autres ne feraient pas grand chose sinon, Rozarian ayant bien du mal à se mettre dans la peau de son nouveau rôle. Si l’autrice décrit bien ses doutes, qui sont légitimes vu les circonstances dans lesquelles il a été propulsé sur le trône, c’est un des points qui revient toujours trop souvent et qui est répétitif.
Pour la fin, j’ai trouvé que cela allait trop rapidement et qu’il y avait des éléments qui étaient incompréhensibles. Certains choix m’ont d’ailleurs un peu déçue, il aura pu y avoir plus de drame et de tragédie.
Malgré tous les points négatifs que j’ai soulevé, ça n’a pas été une mauvaise lecture. L’autrice a un style fluide (même si elle abuse un peu des points de suspension) et tout s’articule bien. Ce n’est pas un livre que je recommanderai chaudement, mais vous pouvez y trouver votre compte !