Projet français, Olympus est un combo de black-death qui évolue dans l‘univers de la Grèce antique, tout comme son nom l’indique. Une interview de Nico, bassiste et chanteur, sortie la semaine dernière vous en dit plus sur eux. Gods est donc le premier album d’un projet qui promet beaucoup.
Dès les premiers samples vocaux et d’orage sur Zeus, on sait que l’on va être dans le thème. La majesté du roi de l’Olympe se ressent immédiatement et la lourdeur des guitares combinée à un chant guttural puissant vient achever de nous convaincre. Dès cette première piste le groupe fait preuve d’une maestria assez surprenante et démontre qu’un premier album peut être une franche réussite. La femme de Zeus vient ensuite et l’on reste dans cette même veine mélangeant agréablement la technicité du death metal avec la profondeur du black. On se prend au jeu de cette recette que le groupe a trouvé et qui fonctionne impeccablement.
Gods offre une uniformité au niveau musical, et de sa qualité, mais cela n’empêche pas certains titres de se démarquer. Athena par exemple donne une dimension vraiment épique à l’ensemble musical et vocal. La puissance martiale de la batterie se ressent tout au long du morceau. Poseidon fait également partie de ces titres puissants qui restent en tête une fois la dernière note de l’album jouée. La conclusion sur le lent et mélancolique Hades, qui n’en est pas moins épique par ses mélodies prenantes.
Gods est un excellent album, que l’on ne peut pas qualifier de premier essai. Le groupe sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, et j’espère qu’ils vont bien continuer. Douze pistes, douze Olympiens à découvrir et à savourer en attendant la suite !