Immortal revient, neuf ans après leur dernier méfait (All Shall Fall), ce précédent opus étant marqué par ses riffs heavy. Rien à voir avec ce nouvel album qui me rappelle l’excellent Battles In The North de 1995.
Le premier titre de l’album, Northen Chaos God, de l’album éponyme ouvre le bal, avec toujours autant de punch, d’énergie et de rage. Horgh martèle ses fûts, Demonaz ayant réglé ses problèmes de tendinites s’en donne à cœur joie, et Peter Tägtgren apporte sa touche à la basse. La voix arrive à la vitesse de l’éclair, au même rythme que les riffs qui s’enchainent. Immortal retrouve la pureté de ses débuts et ça fait du bien !.
Gates to Blashyrkh nous plonge dans une ambiance relativement planante, jusqu’à ce que le prochain blast nous mette une claque en pleine tronche. Ce son inimitable d’Immortal faisant du Immortal.
La mélodie de Where the moutains rise est envoûtante, et elle vous transportera dans des contrées lointaines, glaciales, sombres. Avec ses refrains criés et le blast beat de Horgh on sent là un chef d’œuvre qui restera parmi mes morceaux préfères du groupe.
En conclusion, nous avons affaire à un album de folie à se procurer d’urgence afin de se transporter dans les contrées mythiques qu’Immortal avait l’habitude de nous faire visiter à ses débuts. Il semblerait que le groupe ait réglé ses problèmes, aussi bien d’ordre humain que physique, et en ressort plus grand. Le méfait est donc à la hauteur de notre attente interminable.
Northern Chaos God
Immortal
Nuclear Blast
2018