Le Supersonic est un fervent défenseur de la musique en proposant la plupart du temps des concerts gratuits, afin de permettre autant aux jeunes groupes de se faire connaître qu’aux groupes plus connus de rendre plus facile l’accès à la scène .
En ce dernier jour de juillet, c’était une tête d’affiche et pas n’importe laquelle puisque les dégantés Electric Eel Shock nous ont fait l’honneur de passer par la France pour une date unique ! Ils étaient accompagnés de deux groupes : Redcoal et Fire Fire Fire. Une soirée nuancée qui a commencée par une ambiance blues, a continuée par une ambiance rock pour finir par un feu d’artifice made in Japan !
La soirée a donc commencée par Redcoal, tout jeune quatuor blues-rock venant de Clermont-Ferrand avec aux commandes : Aurélien et Batou à la guitare et au chant, Zouil à la basse, et Fanf à la batterie. Les amateurs de solos à la Gary Moore et des ambiances à la B.B. King ou Eric Clapton seront ravis de découvrir Redcoal !
Le jour commence à tomber a travers la verrière du Supersonic et s’installe sur scène Fire Fire Fire. Groupe de Rock’n’roll parisien composé de Jonnhy Lips à la guitare et au chant, Black Juju à la guitare et aux choeurs Ronnie B. à la basse et aux choeurs et de Pistol Pete à la batterie. Ils présentaient leur E.P « Rock’n’Roll for the masses ». J’ai adoré l’ambiance qu’ils avaient sur scène avec des lumières très colorées et une partie musicale vraiment bien huilée.
Le temps de changer de plateau, de s’apercevoir que la nuit est déjà tombée et que la salle s’est amplement remplie pour accueillir la tête d’affiche de cette soirée, les excentriques, dégantés, complètement barrés Electric Eel Shock !!!
On m’avait prévenu à l’entrée que le show était autant musical que visuel, j’ai été servi ! Ils sont 3, ils viennent d’Osaka au Japon et tournent depuis 24 ans. Akihito Morimoto à la guitare et au chant, Tomoharu « Gian » Ito à la batterie et Kazuto Maekawa à la basse ont fait à peine les lumières baissées une entrée fracassante !
Tomoharu « Gian » Ito est arrivé complètement nu sur scène avec comme seul accessoire une immense chaussette très bien placée pour cacher tout son attirail mais assez longue pour jouer avec sur la batterie quand ce n’est pas avec ses doubles baguettes, Kazuto Maekawa à joué avec sa basse en la balançant vraiment dans tous les sens, et Akihito Morimoto n’a pas donné sa part aux lions en nous offrant des sauts et des grimaces dans tous les sens ! Un show presque hypnotisant tellement il y en avait partout ! Ils ont beau n’être que 3, Electric Eel Shock sait comment capter l’attention et occuper une scène.
Pour la partie musicale, vraiment rien à redire. C’est bien joué, les solos de guitare sont supers, la basse bien ronde et les compositions d’Electric Eel Shock ont carrément retournées tout le public ! Décidément, ils sont fous ces Japonais ! Ils sont fous !!!