Alors c’est simple : je ne connais pas du tout ce groupe là mais le nom m’inspirait, c’est pourquoi il a atterri dans ma pile de CD à chroniquer. Oui je vous raconte ma vie. Vous voulez un p’tit biscuit avec ça ?
Bon allez, passons aux choses sérieuses.
Le premier titre Land of the river reflète un peu les années 70 avec un rythme dynamique et des riffs de guitare appuyés avec un brin de dysto, l’air de rien, accompagnées d’un chant féminin qui me fait penser à ce bon vieux Rock de ces années lointaines (j’étais même pas née ! Rendez-vous compte !).
Le second titre, Metropolis, possède des riffs plus énervés mais une ligne de chant plus saturée et mélancolique.
L’intro de Keep on running me fait penser à la musique de Starsky et Hutch (Oui aucun rapport avec la crêpe complète) avec des riffs tantôt rapides, tantôt plus tranquilles où les accords n’ont pas l’air d’être trop difficiles. Enfin, je dis ça… Ça reste quand même un titre simple, sans fioritures, qui fonctionne. Comme l’ensemble de l’album en fin de compte.
Cold Blood est construit de la même manière que les premiers morceaux : des riffs mi-calmes, mi-enervés, avec une jolie ligne de basse qui arrondit les angles et une voix au grain un peu cassé qui donne un petit truc en plus.
Galactic Blue débute avec un tempo plus appuyé et des riffs quelques peu Heavy. Agrémentés de quelques effets sonores électroniques presque incompréhensibles, ce morceau prends la forme d’une spirale spacio-galactique, comme son nom l’indique.
Time compte 6 minutes au compteur et me paraît un peu long par rapport aux autres morceaux et je ne saurais pas vraiment quoi vous raconter sur le sujet. Les derniers morceaux de l’album ressemblent un peu à ceux du début, je trouve ça un peu dommage. J’ai surtout un peu de mal quand la demoiselle monte dans les aigus, à certains moments de Miracles. Je la préfère dans un registre plus calme, même si je reconnais qu’elle tient bien la note.
Les rythmiques de What i have done semblent calées sur un clavier que je n’ai pas vraiment entendu jusque-là. La guitare lead, quasiment saturée, fait des siennes pour qu’on la remarque pendant les breaks. (T’inquiètes pas petite, je t’ai repérée depuis bien longtemps déjà !)
J’arrive vers la fin de l’album qui se conclue avec les titres Fire et Journey to the moon, qui se révèlent être deux bonnes compos basées sur un échange permanent entre les lignes de chant et les guitares saturées, qui s’expriment avec une légèreté et une facilité presque déconcertantes. J’aime assez bien les chœurs sur le dernier morceau, qui donne une petite dynamique en plus au niveau de sa structure.
En trois lignes, Commencing Countdown est un bon album aux allures de Classic Rock, qui semble tout droit sorti des années 70. Pas vraiment d’innovation côté technique et picturale (la pochette de l’album est simple : une photo en noir et blanc, de bonne qualité, qui représente les musiciens maquillés en ce qui semble être des fans de Kiss), il reste cependant très plaisant à écouter. D’ailleurs leur imagerie assumée fait très clairement référence au style de l’époque. Pour les fans de Rock, Stoner, Psyché et autres fantaisies de ces années passées entre Woodstock et The Wall des Pink Floyd.
TRAVELIN JACK
Commencing countdown
Steamhammer
2018