Satyricon est un groupe de black métal norvégien dont j’avais pas mal entendu parler sans en avoir écouté ou presque, j’étais donc curieuse de le découvrir.
L’ensemble compte relativement peu de chansons, mais qui sont toutes assez longues.
On y retrouve des sons et des instruments propres au métal, essentiellement dans la manière de jouer des guitares et de la batterie.
Pour autant j’ai entendu de vraies mélodies au cours des morceaux, ce que j’ai bien aimé.
J’ai trouvé cet album très sombre, peut être même un peu démoniaque de par les sonorités qu’il propose : au cours de mon écoute, j’avais l’impression de descendre dans des profondeurs dangereuses et interdites, mais toujours festives malgré cette noirceur.
Cet opus a donc été propice à mon imagination et je n’ai eu aucun mal, même sans comprendre toutes les paroles, à me représenter des scènes, des lieux ou des personnages, des ambiances et des jeux de lumière.
La voix du chanteur est grave et rocailleuse, et elle renforce encore cette impression de noirceur, elle semble issue d’une créature dangereuse mais un peu triste.
D’autres morceaux sont uniquement instrumentaux, notamment le dernier, ce qui n’enlève rien à l’atmosphère de l’ensemble et permet même d’y apporter une conclusion.
Je passerai sur la couverture du disque que je n’ai pas du tout appréciée, et j’ose espérer que le groupe n’a pas tué un pauvre oiseau innocent pour la photo.
J’ai donc plutôt bien aimé cet album, même si j’aurais un peu de mal à le définir, à décrire ce disque car il m’a vraiment donné l’impression de partir dans un monde parallèle.
Nemesis Divina est un album qui transporte, au premier sens du terme.
Nemesis Divina
Satyricon
Moonfog Productions
1996 (version remasterisée de 20016)