Greywind, groupe d’origine irlandaise sort son nouvel album et attention c’est une petite bombe rock. Avant d’attaquer cette coûte je ne connaissais simplement pas le groupe et j’ai purement et simplement été séduit. Suivez-moi dans cet univers étrange et découvrez un futur grand de la scène rock.
La cover de l’album est juste sublime et évocatrice à souhaits. C’est d’ailleurs ce qui m’a dirigé vers lui de prime abord, preuve qu’elle fonctionne parfaitement. Dès les premières notes, alors que je m’attendais à quelque chose de tranquille du type Doom, je me retrouve avec Afterthoughts, morceau rythme par la voix de la talentueuse chanteuse Steph O’Sullivan. Pas de temps morts, une musique posée et donnant la part belle à une vraie voix, tout est là pour séduire l’auditeur de bout en bout. Passé la première surprise le reste de l’album est clairement du même acabit. On enchaine avec un morceau plus rythmé : Forest Ablaze. De nouveau la voix d Steph O’ Sullivan est mise en avant et rehausse la qualité de l’ensemble. Circle est de la même veine avec en plus la dimension épique d’une exceptionnelle balade. Le refrain est d’ailleurs de toute beauté. Safe Heaven vient ensuite nous en mettre plein les oreilles et de belle manière. Dans la veine rock teenager des années 90 c’est une franche réussite. On atteint le milieu de l’album avec The Lake, dont le début épique devrait plaire avant que le changement de rythme ne me déconcerte. Toutefois la reprise du tempo élevé est le bienvenu. À mi-parcours je dois dire que Greywind m’a fait penser à ces groupes de qualités menés par des frontwomen de talent. Je pense notamment, pour la particularité vocale à Lzzy Hale de Halestorm. Mais attendons de voir ce que donne la suite avant de crier au succès.
Le début surprenant de Car Spin n’est pas pour rien dans l’aspect un peu dérangeant de ce morceau. Le crissement que l’on entends de loin en loin, même s’il reste thématique m’a un peu gêné. Avec Stitch on my Wings on en revient à quelque chose qui fonctionne bien : une sympathique balade rock de qualité emmenée par la voix particulière de la chanteuse. Desolate résonne comme une de ces chansons rock des nineties avec notamment un refrain digne d’un épisode des Frères Scott. Personnellement j’ai trouvé cela vraiment rafraîchissant à écouter et cela varie un peu les plaisirs par rapport à ce que je chronique habituellement, d’autant plus que la qualité musicale est au rendez-vous. On en est presque à la fin avec In Autumn, autre balade très classique au niveau de sa construction mais toujours bien exécutée. Dernière piste de l’album, Wander propose un au-revoir vraiment particulier au niveau de sa construction, montrant que le groupe est capable de chercher la difficulté, laissant la porte ouverte à de nouveaux albums où le groupe sortirait peut-être de sa zone de confort.
Avec Afterthougts, Greywind propose un album d’excellente qualité, doté de belles chansons, dans la veine des années 90. Malgré le côté éculé de ce rock on s’y trouve à l’aise, en terres connues et l’ambiance proposée est d’excellente facture. Ajoutons à cela que la chanteuse a une voix vraiment surprenante et on obtient une recette qui fonctionne !
Afterthoughts
Greywind
2016