Insidious est une série de films d’horreur et angoisse américains « nouvelle génération », dans la veine des Conjuring, Anabelle ou Sinister. Ambiances lourdes et sombres et jumpscares bien placés font le gros du succès de ces films très populaires.
Dans le premier volet, une gentille famille s’installe dans une belle et grande maison. Le couple vient d’avoir un troisième enfant et ils sont tout foufous de découvrir un si bel espace pour s’épanouir : ça sent les lendemains qui chantent. Enfin, ça bien sûr, c’est le début.
Evidemment, le fils aîné s’en va vadrouiller dans la maison. Comme par hasard, une échelle le mène au grenier… et QUELLE SURPRISE, il tombe de cette échelle. Plongé dans un inexplicable coma, il laisse les médecins perplexes au point que les parents décident de rapatrier le petit à la maison, dans une chambre médicalisée. D’étranges phénomènes commencent alors à se faire voir : cris dans le babyphone, empreintes étranges au plafond…
Josh et sa femme finissent par appeler une médium, Elise, pour qu’elle les aide à se débarasser de ce qui semble hanter non leur maison, mais bien leur fils. Elle fera entrer Josh dans les limbes de l’après-vie et l’aidera à retrouver son gamin prisonnier d’un Darth Maul vénèr qui avait bien l’intention de s’en faire un méchoui. Mais … sont-ils revenus seuls ?
(Le suspense est à son comble. Respirez, on enchaîne)
Le 2e opus est la suite directe du premier. Quand on dit directe, c’est assez amusant, c’est DIRECTE. Genre 5 minutes après le premier. Josh a retrouvé ses enfants, il est bien content… mais il est de nouveau aux prises avec des présences démoniaques, puisqu’un monstre surgi de son enfance décide de le poursuivre en faisant gnark gnark. Josh, mon gars, t’as pas de bol. Les assistants de la medium Elise, Specs et Tucker, l’aident alors à poursuivre ce nouveau-ancien démon en espérant découvrir ses secrets, et par là même, le kicker de leur placard, parce que ça commence à bien faire quand même, hého.
Peut-être un peu plus téléphoné, ce film est à mon sens le moins bon des 3 tournés à ce jour. Le fantôme méchant est tellement sadique qu’il en devient ridicule, l’histoire ne se tient pas vraiment, les incohérences s’accumulent jusque dans la construction des personnages. Genre ‘Je viens de sauver mon fils d’un démon taré alors que je ne croyais pas à ces fadaises 10 minutes avant…. que faire à présent ? Fi de ma famille, allons crapahuter dans les limbes et botter les fesses de démons. Taïaut ! » …. Dommage. Mais le divertissement se tient, comme à chaque fois.
Le 3e film est évidemment un prequel. Vous pensiez y échapper, coquinous ? Haha. N’oubliez pas qu’on est dans du blockbuster agressif et qu’on ne vous a pas demandé votre avis. Donc, il y a longtemps, allez on va dire dans les années 80, une jeune fille qui n’arrive pas à faire le deuil de sa mère morte d’un cancer va voir la médium Elise pour qu’elle entre en contact avec celle-ci. Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu, parce que ce n’est pas avec sa mère que la jeune Quinn papote à travers les murs, mais bien avec Kikoo, heu pardon, Lord Gardakan, un méchant. Ca vous étonne ?
J’ai une affection particulière pour ce 3e volet, qui ne présente aucun réel intérêt sur le pitch de base, mais qui permet de développer le personnage d’Elise, la médium, étonnament juste et attachante. Son don est un fardeau, aider les gens lui fait peur et la fait souffrir, et son mari s’en est fait sauter le caisson à force de voir des fantômes partout. En petit bout de femme triste et guerrière, résignée à renvoyer des démons dans leur sphère en sacrifiant tout ce qu’elle a, c’est elle qui porte un scénario sans originalité, mais avec quelques surprises sympa.Heureusement qu’elle est là, Elise, parce que sans elle, le fantôme-sadique en mode Voldo, il fait pas tellement le job. Feignasse va. En même temps il traîne une sacrée anémie, ça l’a rendu tout grognon. Une espèce de « Rosemary’s Baby » mâtiné de « Silent Hill« , mais en moins bien.
Bon, j’ironise, j’ironise, mais c’est pour mieux crier mon amour sans doute un peu coupable pour ces énormes rouleaux-compresseurs de l’horreur avec lesquels Hollywood roule chaque automne sur le délicat bouton d’or de notre cinéphilie..
OUI, c’est facile. NON, ça vole pas très haut. OUI…. j’adore.
C’est bien mené. On ne s’ennuie pas. Il y a parfois des plot twists qu’on n’attendait vraiment pas. C’est pas du grand cinéma, ça ne change pas une vie, mais putain, pour peu que l’on aime se faire peur, c’est du divertissement réussi.
Entre le jumpscare atroce du streum du 1er film qui apparaît derrière l’acteur (j’ai cru mourir), les deux assistants-médiums en mode ghostbusters, les effets de lumière, les ambiances poudreuses… c’est réussi, c’est tout. Alors, chers puristes de l’occulte et du cinéma, prenez donc ce seau de pop-corn, retirez quelques heures votre esprit analytique et venez crier de bon coeur devant les gros méchants monstres qui font « bouh ».C’est pas du Orson Welles mais c’est bon pour le moral.
Insidious
Réalisation : James Wan
Scénario : Leigh Whannell
Acteurs principaux :
Patrick Wilson
Rose Byrne
Ty Simpkins
Andrew Astor
Lin Shaye
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Titre original : Insidious: Chapter 2
Réalisation : James Wan
Scénario : Leigh Whannell
Acteurs principaux :
Patrick Wilson
Rose Byrne
Ty Simpkins
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Titre original : Insidious: Chapter 3
Réalisation : Leigh Whannell
Scénario : Leigh Whannell
Acteurs principaux :
Lin Shaye
Leigh Whannell
Dermot Mulroney
Stefanie Scott
Angus Sampson
Le premier était sympa, le 2 j’ai pas tout compris mais pourquoi pas.. en revanche j’ai pas vu le 3 ou alors je m’en souviens pas ! :p
En tous cas tu résumes plutôt bien les films du coup j’ai envie de les revoir ! :D