Ma mission du jour, chroniquer le dernier Sidilarsen. Étant fan depuis Machine Rouge (sorti en 2011), c’est un exercice difficile pour moi de rester objective sur cette analyse mais je vais faire au mieux pour vous présenter Dancefloor Bastards, dernier né du combo toulousain.
À l’écoute de Spread it, premier morceau de l’album, nous sommes plutôt dans une alternative Rock/Metal qui fait office d’introduction soft à un album structuré et dynamique comme toute production « sidilarsienne » qui se respecte. S’ensuit le titre éponyme Dancefloor Bastards à travers lequel on notera cette harmonie électronique, signature du groupe, respectant cette adéquation entre les textes, les voix, les riffs. Signature à présent reconnue, toujours plus présente au fil des albums. L’intro Bluesy de Frapper la terre nous transporte loin (jusqu’au fin fond du Texas, peut-être ?) pour annoncer des gros riffs électro comme on aime ! À partir de là, ça annonce une production construite, structurée et sans fausse note.
L’album, dans sa globalité, se distingue par ses mélodies nichées quelque part entre le Métal et le Rock, fusionnées avec ce son Electro tant reconnaissable du groupe, sans jamais tomber dans le cliché. Au fil de ses morceaux, le quintet présente une fois encore des titres forts et engagés qui passent crème. Parce que oui, Sidi c’est ça ! Du vrai Dancefloor métallique qui déboite ! (oui je suis fan, mais je vous avais prévenu !). Les 13 morceaux que constituent l’album s’assemblent mais ne se ressemblent pas, les compositions sont toujours aussi équilibrées, puissantes et travaillées.
En conclusion, ce 6ème album, moderne et actuel, est une petite merveille pour les oreilles. N’hésitez pas à vous le procurer, il vous apportera de la chaleur dans vos p’tits cœurs ! Je m’impatiente déjà de les revoir sur scène. D’ailleurs, à ce propos ils seront de retour au Divan du Monde (Paris) le 11 Octobre prochain !
Keep Rocking !
Dancefloor Bastards
Sidilarsen
Warner Music
2016