A Century in The Curse of Time – Pyogenesis

pyogenesisAu moment de débuter l’écoute de cet album je ne connaissais absolument pas le groupe allemand Pyogenesis, qui existe pourtant depuis maintenant quatorze ans. A Century in The Curse of Time est leur septième album studio et donne, dès la pochette une idée de l’ambiance assez steampunk qu’ils ont souhaité donner à l’album. L’artwork est vraiment sympa en tous cas

L’album commence avec Steam Paves Its Way (The Machine), un morceau fort qui prend un malin plaisir à alterner les rythmes et les changements vocaux. Passer du grunter à une voix masculine énigmatique mais néanmoins compréhensible est assez désarmant de prime abord mais finalement on s’y fait assez bien. Finissant de manière très abrupte ce morceau intrigue vraiment dès la première écoute. Le groupe a d’ailleurs tourné un clip autour de cette chanson qui est particulièrement réussi, avec une ambiance dark et quelques touches de steampunk qui annoncent le clip suivant. Je vous laisse le découvrir :

S’ensuit A Love Once New Has Now Grown Old, beaucoup plus rapide au niveau de ses rythmes mais tout aussi intéressant. L’aspect endiablé du morceau et les voix plus criées que chantées sont clairement adaptée à la folie des festivals et je pense que cela doit bien donner sur scène. This Won’t Last Forever est la piste suivante et elle laisse belle place au chant de Flo Van Schwarz. Une chouette composition qui tient clairement de la ballade métal. Un excellent moment d’écoute. Vient ensuite The Bet Is Yet to Come où le groupe revient à du rock plus classique et plus posé, voire même plus aérien. Une chouette composition même si j’ai trouvé qu’il faisait un peut trop 90’s… Placé en plein milieu de l’album Lifeless est un de ces morceaux qui restent en tête, et il est, à mon sens, l’un des meilleurs de l’album. Ses rythmes lents et lourds, cette voix grave, sont autant d’éléments particulièrement séduisants. Une très belle composition et un clip aux francs accents steampunk qui n’a fait que me ravir de bout en bout, même si la réalisation et le jeu d’acteur sont assez moyens… Si vous ne devez retenir qu’un seul titre de cet album celui-ci me semble une bonne option.

The Swan King attaque la seconde partie de l’écoute et tout de suite le rythme de batterie devient plus effréné, avant que les guitares la rejoignent. Un morceau mieux dosé que certains autres précédemment et donc un peu meilleur, à mon avis. Le refrain a aussi une forte tendance à rester en tête…

Flesh and Hair commence comme un live, avec des bruits de foule et la voix du chanteur comme portée aux nues. De nouveau ce côté 90’s me faisant penser à Muse, U2,… Avec ces compos rock bien amenées et jouées mais finalement presque trop classiques. Dommage à mon sens de tomber dans ces facilités pour un groupe qui a le talent de produire des morceaux comme Lifeless et Steam Paves Its Way. L’album se conclue sur A Century in The Curse Of Time, morceau assez mélancolique, comme un au-revoir du groupe à son public. Un good-bye tout en longueur puisque la piste fait 14 minutes et est entièrement instrumentale. Un très très bon moment d’écoute, apaisant et vraiment intéressant en terme de sonorités. Du très bon boulot de composition.

A Century in The Curse Of Time est un album aux multiples facettes et aux multiples saveur qui recèle, à mon sens, de pures pépites comme des morceaux trop classiques. Et ce sont finalement ces moments quej’ai trouvé plus faibles qui m’empêchent de classer cet album dans les indispensables de cette rentrée. Il n’en reste pas moins que c’est une excellente découverte et un album de très bonne facture. Si vous voulez vous faire une idée regardez les clips ci-dessus, vous aurez un bon aperçu de la musique de ce groupe.

A Century in The Curse of Time
Pyogenesis
AFM Records

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