Massive Addictive – Amaranthe

massive addictiveAmaranthe est devenu en quelques mois l’un de mes groupes préférés, notamment grâce à leur album précédent, The Nexus. Leur dernière production, Massive Addictive va-t-elle me faire vibrer de la même manière ? A voir tout de suite…

La pochette de l’album est sympathique sans pour autant casser des briques. Un simple logo stylisé mais qui donne malgré tout un bel effet.

Commençons la tracklist avec Dynamite, le premier morceau, qui met tout de suite l’auditeur dans le bain : ici ça va être rythmé, très rythmé même. Une fois passé le clap du briquet, le morceau prend son envol grâce à des guitares lourdes et la voix enchanteresse d’Elize. Drop Dead Cynical, second morceau et qui a bénéficié d’un clip (voir ci-dessous) reprend le même type de guitares, très rythmées, mais le refrain est beaucoup plus entraînant, les voix de Jake et Elize se relayant avec plaisir. Trinity commence pour sa part de manière très électronique, au clavier, avant que la batterie, vienne annoncer l’intervention de Jake et Henrik, vite relayé par Elize qui nous propose une fois de plus une voix cristalline, notamment sur le refrain. Un morceau plus léger au niveau des guitares mais tout aussi rythmé que les précédents.

Massive Addictive, morceau éponyme, prend la suite avec des sonorités plus électroniques encore. Pas le meilleur morceau de l’album mais il reste dans la veine cohérente du reste. Digital World est à nouveau plus trépidant encore que les précédents et la voix synthétisée d’Henrik fait merveille en fond tandis que les deux chanteurs « classiques » prennent le relai pour donner au morceau son ampleur. La ballade True est un très joli morceau mettant clairement plus en avant les qualités vocales du groupe que les précédents. Mais une ballade suffit et le rythme reprend avec Unreal, morceau plus rythmé et aux voix plus énergiques. Nouvelle pause avec Over and done, très beau morceau à la poésie certaine. Danger zone nous replonge dans un métal plus lourd et Henrik nous démontre l’ampleur de son talent tandis que Jake et Elize prennent sur eux l’aspect plus entraînant du morceau. L’un de mes préférés de cet album. Skyline commence comme un opening d’animé japonais, avec rythme et en évoquant des images dans la tête de l’auditeur. Le refrain est repris en choeur par deux des chanteurs tandis qu’Henrik en prend le contrepoint. Une belle réussite. An ordinary Abnormality reprend le principe des rythmes endiablés et ressemble clairement à Digital World. C’est un peu dommage pour la diversité de l’album même si la cohérence reste un élément important également… L’album se termine sur Exhale, beau morceau de conclusion, au rythme plus doux que le précédent et dont les tonalités font clairement penser à un au-revoir…

Massive Addictive est, comme me l’avait annoncé Olof Morck le guitariste du groupe, différent de leurs albums précédents et cela au niveau de l’idée de fond même de celui-ci. Celle-ci n’est pas mauvaise même si je la trouve moins prenante que celle de The Nexus. Toutefois le groupe évolue et c’est toujours une bonne chose pour eux et pour la musique métal car ils parviennent à évoluer avec talent en marge de ce qui est proposé actuellement, et rien que cela vaut de l’or…

Massive Addictive
Amaranthe
Spinefarm Records

2014

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