En visite chez le gouverneur de l’île du Soleil Levant avec sa famille, Egbert voit son père, son frère et sa sœur disparaître, emportés par le vent dans une montgolfière. Il se dit qu’il va enfin pouvoir être tranquille auprès de Milicent, la ravissante fille du maître des lieux. Mais quand il échappe de justesse à un assassinat, il comprend qu’il ne s’en tirera pas à si bon compte. Qui en veut à sa famille ? Et pourquoi ? Cela a-t-il un rapport avec le mystérieux parchemin que son père était venu montrer au gouverneur ? Egg en est certain. Et s’il veut comprendre, il lui faut parvenir à le déchiffrer…
Fuyant Soleil Levant avec Milicent à bord du Paradis Terrestre, un bateau de touristes venus voir de vrais pirates, Egg part à la recherche du mystérieux trésor des Okalus, un peuple qui vivait dans l’Archipel bien avant l’arrivée des hommes blancs…
Promesse d’une aventure rocambolesque à la Pirates des Caraïbes, on se retrouve avec une intrigue longue et décevante.
La couverture illustrée par Joëlle Jolivet présente une belle écriture dorée, un peu en relief. Une couverture agréable malgré un dessin de personnages un peu trop grossier.
L’histoire ne démarre pas avant le chapitre 10 ce qui est un comble pour un roman jeunesse où les lecteurs devraient être happés de suite. L’univers est rapidement décrit et on a beaucoup de mal à s’imaginer les différents lieux. Les personnages ne sont pas attachants, notamment Egbert, soumis pendant toute la première partie du roman. L’auteur oscille entre le faire culpabiliser de la perte de sa famille ou s’en réjouir. Jamais de prise de position franche sur les sentiments de ses personnages.
Les évolutions de personnages se font très lentement ce qui vient ramollir l’histoire en plus d’un manque d’aventure. Les dialogues sont lourds et au final trop nombreux : il manque des descriptions, des détails pour nous mettre dans cette ambiance pirate. Des pirates au langage fleuri, une île et un trésor ne font pas un bon roman d’aventure captivant ! On sent le potentiel de l’univers, mais qui n’est pas exploité jusqu’au bout. Je me suis beaucoup ennuyée et contrairement à ce que promet l’éditeur, je n’ai pas retrouvé l’ambiance décalée et romanesque de Pirates des Caraïbes. Il manquait certainement une certaine légèreté à l’ensemble et des personnages vraiment attrayants.
La fin ne donne pas du tout envie de commencer le second tome : pas de suspens, pas de spectaculaire. Egbert est presque revenu à la case départ et pense déjà à ce qu’il va faire ensuite alors qu’il n’y a pas eu de réels rebondissements pendant son aventure. C’est plat et la résolution est pauvre.
CONCLUSION
Ce premier tome des Chroniques de l’Archipel est vraiment bâclé avec une intrigue inintéressante, manquant d’humour et d’inventivité. Sans intérêt.
Le trésor des Okalus
Chroniques de l’Archipel T1
Geoff Rodkey
Couverture : Joëlle Jolivet
Traduction : Rosalind Elland-Goldsmith
Éditions Le Seuil
13,90 €