Et voilà, comme promis précédemment je vous livre mes impressions sur le tome II de cette nouvelle saga des aventures des Champions de Tomanak. Je ne parlerai pas de la quatrième de couverture. Si vous avez apprécié la chronique de premier tome, vous connaissez déjà le pitch de celle-ci. Celle du tome 2 n’amène rien de fondamentalement différent.
Nous retrouvons nos deux champions au moment où il va leur falloir affronter directement les plans machiavéliques développés par les Dieux des ténèbres et leurs sicaires. Bahzell va se rendre aux Sources Chaudes pour rencontrer les survivants de la harde qui a été massacrée par les morts-vivants de Krahana la déesse et de son représentant maléfique Jerghar. Bahzell va donc devoir se présenter devant des coursiers qui haïssent les Hradanis. N’oublions pas que ceux-ci n’hésitaient pas dans le passé à se nourrir de viande de cheval. Notre héros va donc devoir faire face à une situation explosive qui se solutionnera grâce à l’appui de Tomanak et au grand cœur de Bahzell.
Pendant ce temps, Kaeritha se frotte au machisme du seigneur Trisu, adversaire forcené des Vierges Guerrières. Elle va, au cours de son enquête, être confrontée aux deux parties en présence.
La deuxième partie de ce tome va faire tomber tous les masques et entraîner une confrontation au cours de laquelle les Dieux eux-mêmes vont être amenés à manifester leur présence physiquement et pas seulement à travers leurs champions et séides. L’apothéose finale et ses conséquences laissent augurer d’une suite qui devrait être tout aussi palpitante.
Que dire de plus sur ce livre ? On y retrouve tout le talent de David Weber, cette manière inimitable qu’il a de nous entraîner dans son univers. Ce sixième opus de la saga du Dieu de la Guerre, permet à l’auteur d’affiner encore la peinture qu’il nous fait de ce monde occupé par les Sothois et les Hradanis. Cette progression, typique de David Weber, permet une immersion de plus en plus complète et une compréhension approfondie des propos de l’auteur. Comme je le disais précédemment, on se dirige vers une saga qui devrait avoir l’amplitude et la profondeur de celle d’Honor Harrigton. On y retrouve aussi cette volonté de l’auteur de mettre la femme au centre de ses préoccupations, même si le héros principal est un homme. On voit bien à travers Kaeritha, Leeana et sa mère, combien l’auteur s’attache à nous dépeindre les difficultés qu’éprouvent les femmes d’exception à vivre et à s’affirmer au sein d’une société profondément masculine et machiste.
Voilà, vous l’aurez compris, j’ai été plus que séduit par l’histoire. Elle est également bien servie par la qualité de la traduction de Franck Reichert. Voilà que dire de plus sinon un grand merci à L’Atalante qui a su rester fidèle à David Weber au fil des années et nous a permis de suivre les différents romans de cet auteur prolifique.
Cavaliers du vent T2
La guerre des dieux
David Weber
Couverture : Miguel Coimbra
Traduction : Franck Reichert
L’Atalante
19 €