Damenndyn et le grimoire d’Esklaroth – Rose Berryl

J’ai eu l’occasion de discuter avec Rose Berryl sur un certain site communautaire d’inspiration fortement américanisée que je ne citerai pas. Elle m’a proposé de lire le premier tome de sa série Damenndyn afin de le chroniquer. Je me suis donc lancé dans ce roman de fantasy pure. Je n’ai pas été déçu par les qualités littéraires de cette jeune auteure, qui n’a que 27 ans. Voici la quatrième afin de vous mettre en jambes :

Au cœur du royaume de Lythuste, l’une des cinq îles du Grand Monde, la jeune et séduisante Damenndyn mène une vie paisible, recluse dans l’enceinte d’un orphelinat où les prêtresses de la déesse Torgani l’ont recueillie enfant. Ses journées y sont rythmées par les cours d’art et de musique, des offices divins… et quelques escapades en forêt avec son copain Daïron. Ce quotidien est bouleversé lorsqu’elle reçoit des mains de la prêtresse mère un vieux grimoire énigmatique. Une série d’évènements mystérieux perturbent l’orphelinat. La jeune fille comprend vite que les aventures contées dans le grimoire se propagent autour d’elle, mais dans une réalité souterraine en quelque sorte.

Deux mondes parallèles : celui de l’orphelinat en surface et celui du Royaume et de ses luttes historiques contre le Mal en sous-sol. A dix-huit ans, Damenndyn ne se doute pas encore qu’elle aura à jouer un rôle majeur dans le combat engagé contre les ténèbres et qu’elle aura à affronter des forces inconnues, d’une puissance terrifiante…

Le quatrième met donc le lecteur dans une ambiance relevant presque du pré fleuri mais d’un seul coup la sanction tombe : les premières pages n’ont rien à voir avec ce qui était annoncé sur le quatrième, l’histoire évoluant de manière totalement indépendante. Pour le coup, le trait stylistique de l’auteure en vue d’égarer son lecteur a parfaitement fonctionné puisque je me suis demandé à un moment s’ils ne s’étaient pas trompés de couverture à l’imprimerie… Après un premier chapitre pour le moins surprenant, l’aventure commence et tous les éléments classiques de la fantasy sont présents : combats, monstres, rebondissements,… Tout se déroule comme si la finalité du roman était une évidence et que la fluidité de lecture était parfaite.

Le style de l’auteure est, à mon sens, particulièrement littéraire et agréable à lire. C’est un élément dont je fais mon cheval de bataille car c’est vraiment la grande différence de la nouvelle vague francophone d’auteurs que de proposer des textes lisibles et agréables à leur public. Les mots s’enchaînent dans ce roman, livrant le lecteur à un grand nombre d’impressions même si quelque chose m’a gêné à la lecture.

L’histoire, bien que parfaitement maîtrisée par Rose Beryll, tient par moment plus de la littérature pour adolescents que de la fantasy adulte, tout en ayant un style littéraire parfaitement adapté au public de plus de vingt ans. Ce paradoxe m’a donc un peu gêné mais Damenndyn et le grimoire d’Esklaroth reste un excellent moment de lecture. Je devrais d’ailleurs très vite vous proposer une interview de sa charmante auteure.

Damenndyn et le Grimoire d’Esklaroth

Rose Berryl

Editions Luce Wilquin

18 €

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