L’épée, la famine et la peste I – Aurélie Wellenstein

Un premier tome sombre et captivant.

Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s’enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d’araignées, et les tarentas tissent dans l’esprit des hommes, les condamnant à s’étioler dans la mélancolie et les idées noires. Trois êtres brisés deviennent la cible d’une population aux abois. Un garçon possédé par l’esprit d’un loup, Une jeune fille soupçonnée d’avoir les pouvoirs d’une araignée, un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l’œil d’un cerf… Pourchassés par le chef de l’Inquisition et son archère, ils vont devoir s’allier pour survivre. Mais sont-ils des bouc-émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde agonisant ?

Premier opus d’un diptyque de fantasy, ce roman m’a charmée par son atmosphère sombre et ses protagonistes rugueux.

Un décor de fantasy classique mais percutant

J’apprécie d’ordinaire beaucoup les romans d’A. Wellenstein, de par leur originalité, leur dureté. Ce roman s’inscrit dans un décor de fantasy qui m’a semblé un peu plus classique que les autres. Le contexte reste néanmoins très atypique : ce royaume ravagé par des êtres hybrides, où l’animalité et l’humanité se confondent est assez caractéristique de Wellenstein, mais reste très plaisant à lire.

Des personnages nuancés

On y rencontre Cillian, Sulyvahn et Erin, trois personnages forts mais brisés par la vie, qui se rencontrent et feront corps pour se sauver les uns les autres. Ces protagonistes n’ont rien de manichéens : ils portent chacun leur part d’ombre, et certains de leurs actes sont terribles. Pour autant le lecteur.ice les suit, s’identifie et adhère à leur cause, car l’autrice sait très bien nous amener à les suivre et à les apprécier.

Une nature omniprésente 

J’apprécie toujours autant cet aspect dans l’œuvre de Wellenstein : la nature est omniprésente, les animaux y occupent une place centrale. Une fois de plus, la frontière entre humanité et animalité se brouille, sans jugement, entre sidération et tendresse. Le récit s’en trouve renforcé, il est percutant de bout en bout.

J’ai donc beaucoup apprécié la lecture de ce premier tome.

Titre : L'épée, la famine et la peste
Série : L'épée, la famine et la peste
N° du tome : 1
Auteur(s) : Aurélie Wellenstein
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) :
Format : Poche
Editeur : Pocket
Collection : Imaginaire
Année de parution : 2024
Nombre de pages :
Type d'ouvrage : Roman

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut