Un nouvel album sympathique, qui s’inscrit dans la lignée des précédents.
L’opus débute avec un instrumental, Aurora, qui nous replonge dans l’univers d’Ensiferum dès les premières notes.
Suite à cette introduction les morceaux s’enchaînent, dans lesquels on reconnaît parfaitement ce qui a fait le succès du groupe : un mélange de métal mélodique et épique, mêlant chants criés et chants clairs sur des riffs endiablés, sans oublier bien sûr les chœurs masculins contant les combats et le manque du pays. C’est parfois peut-être un peu trop redondant, et j’avoue être assez nostalgique des premiers albums, qui montraient à mon sens plus d’originalité. Il m’a aussi semblé que certains titres tiraient plus du côté du power que du death mélodique. Mais les morceaux restent très agréables et fluides à écouter.
Suite à Aurora, on enchaîne donc avec Winter storm vigilantes, un bon titre énergique qui bouge comme on les aime !
S’en vient après Long cold winter of sorrow and strife, un long voyage musical de plus de 7 minutes. Le titre commence par une voix grave et parlée avant de basculer sur un chant saturé sur fond de guitare mélodique. Le morceau alterne entre différents rythmes, pour s’achever sur un chant mélancolique en voix claire. Dans le même style, on retiendra From order to chaos, qui nous entraîne pour plus de 8 minutes 30. On débute tout en douceur, avec quelques accords acoustiques, avant de laisser place aux batteries, guitares et chant saturé. Le tout entrecoupé d’un intermède reposant, avant de finir la chanson en beauté.
Certains titres sont particulièrement accrocheurs. Je retiens notamment Fatherland et The howl, que le public appréciera sans doute de reprendre en choeur en concert ! Le milieu de l’album nous propose également un interlude avec Scars in my heart, plus doux, interprété par une femme.
L’album s’achève sur le chant Victorious, conclusion classique et logique de l’univers du groupe.
Winter storm est donc un album agréable à écouter, avec lequel les fans ne devraient pas être trop dépaysés.