3 questions à Ulrich de Blóð, pour la sortie de Mara

Ce nouvel album porte le nom de votre fille à tous les deux, et un des morceaux également. Peut-on considérer qu’il s’agit de l’album le plus personnel que vous ayez sorti ? 

C’est en faisant des recherches sur le prénom de notre fille que nous avons pris connaissance de la divinité slave du même nom. Mara: déesse de la mort, associée à l’Hiver et la Sorcellerie… Une sorte de coïncidence (ou pas) avec l ‘univers de Blóð.  Nous avons trouvé intéressant de creuser le sujet et d’écrire l’album autour.
Certes Mara est l’album le plus personnel que l’on ait écrit, mais le lien avec notre progéniture s’arrête au prénom.

Comment se passe le travail entre vous deux ? Comment vous vous répartissez les tâches ? Et qui arrive avec l’inspiration initiale ? 

Généralement, dans un premier temps je compose toute la musique. Ensuite, Anna vient poser son chant et amener ses idées de textes, de thématiques.  Même si je pose les premières briques, c’est bien Anna qui donne vie aux morceaux en les emmenant dans des directions que je ne soupçonnais pas. Ce n’est qu’à la rencontre de nos deux visions que la magie opère.

Sur scène vous avez des musiciens qui vous accompagnent. Participent-ils désormais à la composition des morceaux ou bien ne sont-ils là que pour la session et vous gardez la main sur le pan créatif du projet ? Et comment les avez-vous choisis ? On garde la main effectivement, Blóð est un duo. On a tenté quelque dates à deux au tout début mais le rendu était trop épuré et manquait de lourdeur et de profondeur. Nous avons opté pour des amis musicien que l’on connait déjà depuis longtemps, en qui on a toute confiance, et avec qui on a déjà bossé et joué. Néanmoins, après différent tests nous avons finalement décidé de garder la boite à rythmes afin de préserver le coté froid de Blóð en live.

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