Un classique incontournable de l’histoire du manga.
Petit rappel à l’ordre
La “Kidnappers Organization”, plus connue sous le nom de K.O., est un groupe criminel international spécialisé dans les enlèvements. À sa tête se trouve celle qui se fait appeler “la reine”, une splendide créature qui n’a d’yeux que pour le plus célèbre assassin du monde…
L’utilisation de la femme
Si il y a bien une chose pour laquelle on ne pourrait plus, ou du moins faire sans s’attirer les foudres de certaines personnes, c’est de présenter la femme et son corps comme un objet. En effet, dans le début de ce tome, la femme est utilisée comme objet sexuel afin de découvrir les habitudes physiques et mentales du chef des 108 dragons, aka Crying Freeman. Même si cette pratique n’est en soit pas surprenante (tous les moyens sont bons pour les criminels pour arriver à leur fin), ce serait actuellement quasi impossible de placer cette idée dans quelque manga que ce soit vu la période de « prohibition » dans laquelle on est. Il ne faut pas oublier qu’ici c’est de la fiction même si imaginée à partir de faits qui peuvent être réels pour ces sociétés de l’ombre.
Des scènes violentes
Que ce soit pour le côté charnel ou pour le côté combats, l’histoire et les dessins de s’intensifient et sont agrémentées de pages aux coloris rougeâtres ce qui rend leur profondeur encore plus intense.
Pas de censure ici, ou du moins, seules les parties intimes sont floutées. Les rapports sexuels sont, de plus en plus détaillés, sans retenue. Dès le premier tome il y en avait certes, mais là ils sont de plus en plus récurrents.
La cheffe des Dragons passe à l’action
Elle ne porte pas que le nom, ni même que son statut. Cette fois-ci la « dragonne » passe à l’action avec le Muramasa, le fameux sabre maudit qu’elle a réussi à maitriser. On découvre que son efficacité est redoutable, tout comme celle du Crying Freeman, son mari. Pas de discours inutile, juste l’essentiel. Les auteurs donnent pleinement le sens au DRAGON : vaillance, puissance et sagesse.
Un travail de fond exceptionnel
On l’avait déjà aisément ressenti mais le travail effectué par Kazuo Koke et Ryoichi Ikegami est énorme. Que ce soit sur le plan scénaristique où on est continuellement tenu en haleine (pas de temps mort), ou sur le style graphique, tout est là. Les détails, les dialogues, les traits si particuliers de chaque protagoniste et leur caractère, on vit l’aventure à cent pour cent. Et quand il est signalé que ce manga est pour public averti, ce n’est pas pour rire.
Pour dire, à la fin de ce quatrième volet, on est tout simplement impatient de découvrir l’ultime et cinquième tome de cette histoire qui est tout simplement un classique incontournable de l’histoire du manga.
Rendez-vous en octobre pour le final !