Massive Disturbed Meta Art – STÖMB

Il est des albums qui surprennent, qui restent en tête et qui séduisent. Le nouveau STÖMB, Massive Disturbed Meta Art, est de ce nombre. Dix morceaux progressifs, instrumentaux, inspirant, mêlant metal, électro, chant lyrique… le tout pour une alchimie vraiment étonnante.

Dès la première piste, The Realm Of Delirium, l’auditeur plonge dans l’univers à la fois riche et puissant qui nous est proposé. Musicalement une seule écoute ne suffit clairement pas à s’imprégner de leur musique. Six minutes étonnantes et qui viennent séduire, notamment grâce à la voix de Laure Le Prunenec (ex-Igorrr). Et le son va continuer à affluer par vagues au fil de l‘album : Sidereal Lucid Dreamer en est le parfait exemple : des samples spatiaux, et surtout des guitares lourdes comme on aime, donnant toute leur puissance. Et c’est là tout le sel de la musique de ce groupe : mêler puissance et envolées aériennes.

 

Au fil des dix pistes de cet album l’auditeur pourra planer tout du long mais certains voyages m’ont emporté encore plus loin. Les huit minutes de In The Eye Of Aghemahra par exemple en sont un parfait exemple. Une plongée douce dans un univers aux accents égyptiens, sombres et inquiétants, porté par des percussions puissantes, ensuite rejointes par des guitares impressionnantes. Vient ensuite dans mes préférées The Altered, qui ne s’encombre pas de chichis et nous envoie directement du gros son dans les oreilles, avec ces ralentissements qui viennent nous préparer à un redémarrage encore plus puissant. Une véritable séance de montagnes russes. Je citerai enfin l’excellent Meta Art, plus électro mais toujours aussi séduisant tant dans sa composition que dans son exécution avec cette guitare sublime et ce saxophone…

Massive Disturbed Meta Art est une démonstration de la part de STÖMB de l’excellence et de la technicité de leur musique. J’ai été plus que séduit de la première à la dernière seconde et je ne peux que vous recommander d’y jeter une oreille : leur musique est inspirante à souhaits donc prenez-vous à rêver !

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