Entretien avec Roger, guitariste de Katatonia

Bonjour, et merci de répondre à mes questions. Est-ce que tu peux te présenter et m’expliquer ce que tu fais dans Katatonia ?

Hello, je suis Roger, guitariste lead du groupe.

D’où te viens ton amour de la musique metal, et plus particulièrement du doom et du prog ? Et comment as-tu décidé de commencer à en jouer ?

Eh bien j’ai grandi en adorant Accept, Ozzy Osbourne, Iron Maiden, Thin Lizzy, Motörhead et autres groupes du genre. A l’adolescence j’ai navigué plus dans le blues, notamment via Blues Before Sunrise avec John Lee Hooker, qui m’a ouvert les yeux sur cette musique. Après cela je me suis aventuré dans le punk pendant quelques temps, puis la période grunge m’a vraiment touché de plein fouet, et même encore aujourd’hui. A la fin de mon adolescence j’ai découvert King Crimson, Emerson Lake & Palmer, Manfred Mann’s Earth Band et d’autres encore. Des groupes suédois comme Samla Mammas Manna, Solar Plexus, Fläsket Brinner et d’autres ont su me séduire également, avec ce vieux prog 70’s. J4en étais là quand je suis entré en contact avec la scène hard rock et que j’ai commencé à jouer de la guitare dans Tiamat, après qu’ils m’aient demandé de me joindre à eux pour une tournée. Cela a fini avec une intégration en bonne et due forme pendant dix ans. Et j’ai commencé la guitare naturellement, vivant dans une famille de musiciens.

 

Sky Void of Stars est le nouvel album du groupe. Comment avez-vous travaillé ? Qui écrit les paroles et qui se penche sur la musique ?

Cela dépend vraiment des chansons en temps normal, mais sur cet album toutes viennent de Jonas, avec le reste du groupe qui a ajouté sa patte eu fil du processus.

D’où te viens l’inspiration quand il s’agit d’écrire de la musique ?

Tout, tout le temps, est une inspiration, il n’y a pas de limite !

Quelle est ta piste préférée sur cet album ?

J’ai tendance à voir nos albums comme des tout, et j’ai donc beaucoup de difficulté à me concentrer sur un seul aspect du paysage musical que l’on propose.

Comment avez-vous travaillé sur l’artwork de cet album ?

Il a été réalisé par Roberto Bordin, avec qui nous travaillions pour la première fois, et sommes vraiment ravis du résultat…

Sur cet artwork on retrouve des oiseaux, ce qui est une thématique récurrente de vos pochettes. Y a-t-il une relation spécifique entre le groupe et ces animaux ?

Ils représentent tellement de choses, notamment la liberté et le vol que oui un peu.

Beaucoup de vidéos sont déjà sorties pour soutenir cet album, représentant avec talent l’atmosphère. Concevez-vous les clips comme un tout dans le travail du groupe ?

Cela dépend vraiment des vidéos. Pour la dernière par exemple, Niklas Sandin a amené donc matériel en tournée et a monté la vidéo seul.

 

Avez-vous déjà travaillé sur le nouveau set que vous allez présenter ? Est-ce que vous réservez des surprises au public ?

La même chose que d’habitude : mettre en place un paysage musical cohérent et le jouer. Bien entendu quelques chansons changent au fil du temps.

Où et quand vos fans français pourront-ils vous voir ?

Nous jouerons à Lyon le 4 février et à Paris le 19, ainsi qu’au Hellfest.

Merci beaucoup pour tes réponses et à bientôt !

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