Lorsque les anciens d’In Flames se réunissent, forment un nouveau groupe et sortent un ouvel album, on peut s’attendre à une grosse grosse claque. Et il s’agit de l’exacte définition de Days Of The Lost. Le quintet s’est réunit en 2021 et dès 2022 ils viennent nous proposer ce qu’ils estiment être un retour « son de Götheborg », ville dont sont originaire trois des plus grands groupes de death mélodique : In Flames, Dark Tranquillity et At The Gates. En voulant reproposer ce son « originel » ils ont réussi à m’impressionner en tous cas.
Dès Shadowminds on entre dans la danse : les mélodies de guitare sont puissantes, la batterie omniprésente et la voix de Michael Stanne file des frissons. Moins mélodique que sur Dark Tranquillity il propose un son plus brut au niveau de son chant qui n’est pas désagréable du tout. Les mélodies de guitare de Days Of The Lost, énergique et prenantes nous entraînent à headbanguer sans même réfléchir.
Et tout l’album va être du même acabit : dynamique, énergique et prenant. Gateways par exemple est un parfait modèle de ce que le groupe propose : un mix du meilleur de In Flames et de Dark Tranquillity. En dix chansons le groupe nous convainc et on se prend aisément au jeu de leur son. La puissance est également au rendez-vous sur des pistes comme Feel What I Believe, Conditionnal ou encore The Most Alone. Cet album est un must-have de la première à la dernière chanson !
Alerte à la pépite ! Avec ce premier album The Halo Effect pose ses pieds dans le plat qu’est la scène metal actuelle, asperge tout le monde et se fait sa place au soleil dans le cœur des fans. De la première à la dernière chanson je n’ai qu’une chose à dire : j’adore. J’espère que le combo va durer malgré les projets principaux des musiciens car il y a vraiment quelque à en tirer d’encore plus excellent.