Hannibal Saison 2 – Bryan Fuller

Les + :

  • une saison très sombre, très glauque et très gore !
  • Mads Mikkelsen fascinant
  • Hugh Drancy incroyable
  • des enquêtes policières très originales

Les -:

rien du tout ! 

Will Graham est en garde à vue pour les crimes commis par Hannibal. Transféré à l’asile, il clame son innocence auprès de Jack Crowford et demande à ce qu’Hannibal soit entendu, mais les preuves contre lui sont accablantes. Le tueur en série profite de la situation pour devenir le nouveau consultant du FBI.

! ATTENTION SPOILERS ! 

Cette seconde saison nous transporte dans un autre genre : celui de l’horreur. Si quelques touches horrifiques étaient présentes dans la première, le genre policier prenait le pas. Ici, ce n’est clairement plus le cas ! Âmes sensibles s’abstenir…

En effet, les crimes d’Hannibal sont de pire en pire et souvent insoutenables. Les parallèles réguliers avec les scènes de repas mettent mal à l’aise, mais toujours avec une intention cachée : dans Hannibal, le gore n’est pas là pour nous faire vomir, mais plutôt pour comprendre la psychologie du serial killer. Et c’est bien toute l’étrangeté de cette série dans laquelle le serial killer est fascinant ! Toute la palette du jeu de Mikkelsen s’étale ici avec un superbe travail sur les dialogues, souvent métaphoriques.

La saison se partage en deux parties : l’une est centrée sur Will enfermée qui va cependant continuer à aider le FBI en secret et la seconde dans laquelle Jack commence à douter de la bienveillance d’Hannibal. La saison se finit en apothéose dans un triangle ultra tendu entre Will, Hannibal et Jack.

On se surprend (toujours…) à apprécier Hannibal (voire à la plaindre) alors même que Will est enfermé et considéré comme un malade. Les auteurs réussissent à créer une ambiance malsaine tout en exacerbant toutes nos émotions, de la colère en passant par l’effroi ou la tristesse. Les nombreuses ironies dramatiques nous retournent un peu le cerveau : nous ne savons jamais pour qui nous sommes ; qui nous apprécions réellement dans l’histoire.

Dans cette saison, tout le monde est manipulé par Hannibal, de Will en passant par Alana Bloom, mais aussi la glaçante Gillian Anderson qui joue la psychiatre d’Hannibal. Les manipulations du psychopathe sont vraiment jouissives même si, en parallèle, on espère que Will se libère de son emprise.

CONCLUSION

Cette seconde saison est aussi passionnante que la première avec une note positive supplémentaire à savoir l’ajout des codes de l’horreur dans une série policière. L’enquête, la séquence au labo, les interrogatoires… tout est présenté de façon originale et différente de ce que l’on voit habituellement dans ce genre de séries.

Les hallucinations de Will semblent maintenant frôler la réalité, comme si son inconscient débordait dans la vie réelle. Cela crée une nouvelle angoisse (bienvenue !) chez les spectateurs. Une série décidément de grande envergure !

A suivre… 

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