Entretien avec Sara, aka Erdjka, photographe onirique et animalière

Vous pouvez retrouver Sara sur Instragram sous le pseudonyme de Erdjka, talentueuse photographe onirique qui propose des univers étonnants. Une interview qui vient poursuivre notre série sur les artistes liés à l’imaginaire de très belle façon. A la fois artiste, vétérinaire, gameuse, Sara a de multiples facettes où son talent s’exprime et cela pour notre plus grand plaisir. Découvrez en plus sur elle dans l’interview ci-dessous, le voyage visuel vaut le détour !

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Peux-tu tout d’abord nous expliquer comment tu es devenue photographe ?

C’est une bien longue histoire. En fait, j’ai fait mon premier jeu de rôle grandeur nature en fin de lycée et bien avant cela j’étais joueuse de Magic The Gathering. Après une 15ène d’année de GN (en passant du médiéval fantastique aux jeux narrativisâtes nordiques…) j’ai pu aussi co-écrire des parties. En même temps j’ai eu l’occasion de monter une association d’escrime de spectacle, ce qui m’a permis de pouvoir intervenir en cascadeuse sur des films/clips et d’être confronté au monde du spectacle. J’ai dû me constituer un petit book photo dans ce contexte et j’ai été assez brièvement model. Mais j’ai rapidement eu envie de créer mes propres histoires photographiques.

En fait la photo est juste le prolongement de ma vie de roliste, plutôt que d’écrire des back pour des jeux, je prends des photos. De l’autre coté je suis portraitiste animalier et je travaille avec une galerie d’art sur Paris.

Un point important : je suis une autodidacte. Mon « vrai » métier est vétérinaire et je travaille dans l’industrie pharmaceutique (mon passage au marketing m’a d’ailleurs permis de pouvoir approfondir ma gestion de Photoshop et InDesign).

Tu est qualifiée de photographe onirique. Pourrais-tu nous expliquer ce que cela signifie pour toi ?

En fait, je ne me qualifie pas comme photographe onirique. Ce sont des modèles qui m’ont dit que ce que je faisais s’appelait comme cela. Cela m’a surtout permis de trouver d’autre photographes qui travaillaient des univers similaires aux miens. Mes photos me permettent de créer des personnages qui n’ont rien de réel et c’est totalement assumé. Je m’inspire beaucoup des artworks de JDR (d’ailleurs j’en profite pour recommander celui de Numénéra qui est une réelle beauté).

Tes clichés dévoilent un univers tantôt mythique, féérique, SF, bref imaginaire. Où trouves-tu tes idées de départ ?

Euh dans le jeu de rôle. Certaines photos sont des illustrations de personnages de jeu de rôle que j’ai croisé en jeu. Une des dernières photos que j’ai pu faire est l’illustration d’un personnage de notre table de jeu. Avec le Covid nous avons dû jouer beaucoup par Roll20… du coup j’avais besoin de créer des illustrations de certains personnages pour mieux les visualiser.

Les illustrations des cartes de Magic The Gathering sont aussi une mine d’or pour trouver des idées. Ces dessins m’ont énormément fait rêver lorsque j’étais ado : une image permettait de donner vie à un univers entier. Comme je joue encore, j’ai une étagère entière de cartes que je regarde de temps en temps pour chercher des inspirations. Mes photos d’anges sont directement issues des cartes de mon Deck.

Tes modèles sont majoritairement des femmes. Comment sélectionnes-tu celles avec lesquelles tu travailles ? Et pourquoi aussi peu d’hommes ?

En fait parce que je trouve plus facilement des modèles féminins. De plus comme je prête souvent mes costumes… j’ai peu d’éléments d’armure de plate qui peuvent aller à un homme. Je n’ai aucun souci à prendre des photographies d’hommes en fait, d’ailleurs, comme je photographie des parties de GN, je prends en photo autant des hommes que des femmes. Mon seul réel critère, c’est l’expressivité et la volonté d’incarner un personnage. Je déplore d’ailleurs ne pas avoir plus de diversité physique dans mon book photo.

Quel matériel (appareil et logiciels) utilises-tu pour travailler, le plus souvent ?

Actuellement, j’utilise un Canon 6D mkII et un objectif 135 mm f2. Très occasionnellement je peux utiliser mon appareil pour la photo animalière (un canon 1dx), notamment lorsque je veux du mouvement.

En matière de logiciel, Photoshop est mon seul et unique ami !

Les deux éléments phares de tes photos sont la lumière et l’histoire racontée par l’image. Comment travailles-tu spécifiquement ces aspects ?

Pour la lumière, je réalise beaucoup de repérage sur le terrain pour trouver le lieu parfait à la bonne heure. En fait je suis une amoureuse de la lumière. Il m’est arrivé de passer des heures à prendre en photo un simple rayon de soleil dans une foret (plutôt que les renards et oiseaux qui passaient à coté).

Pour l’histoire, cela dépend vraiment du modèle. Avec certains, je raconte vraiment l’histoire et je leur laisse la vivre. Pour d’autres qui ont plus de difficultés à se projeter, j’ai l’histoire en tête et je vais les guider. Il y a quelque temps, j’avais même essayé d’écrire de mini background des personnages pour aider les modèles.

Tu shootes en extérieur, dans des lieux tout bonnement magnifiques que tu parviens à rendre magique. Où les trouves-tu ?

C’est mon coté photographe animalier. Je me promène beaucoup pour trouver des spots d’affut pour l’animalier. Par exemple, j’ai trouvé une magnifique clairière parsemée de fleurs bleues… en posant une caméra à vision nocturne pour observer une colonie de blaireau… Finalement, le terrier était vide, donc j’ai pu utiliser la clairière pour faire de la photo sans les déranger.

Combien de temps passes-tu en moyenne sur chaque photo ? (en comprenant prise de vue, retouche, publication).

Le temps que je passe sur une retouche est très variable. Si j’ai eu la chance d’avoir le bon rayon de lumière et qu’il ne s’agit pas d’une photo de portrait, en 15 min je peux avoir fini. Cependant pour des retouches plus poussées je peux aller jusqu’à 3 h sur une photo puis tout jeter et recommencer parce que l’ambiance ne me convient pas.

Pour la prise de vue, je suis relativement rapide. Je prends vraiment le temps de faire de la reconnaissance et surtout de préparer ma séance.

Tu fais partie de ces photographes qui militent, à raison, pour que leur travail soit enfin considéré comme valant rémunération. Penses-tu que les réseaux sociaux et ce besoin constant de balancer à la face du monde de nouvelles images soient devenus le cœur du problème actuel ? L’immédiateté est-elle en train de tuer l’art photographique ?

Je ne dirais pas que je milite. Je ne fais que dire ce que je pense. En fait si l’on parle de collaboration entre modèle et photographe, je pense personnellement que ce n’est pas équilibré aujourd’hui. Le/la photographe (onirique ou fantasy, ces dominantes où il y a des retouches assez lourdes), va passer 7-10h sur la série pour les retouches, plus le repérage, plus la séance et les achats de matériel etc… En retour, il aura comme récompenses quelques commentaires sur sa page disant que «la modèle est très belle » (oui je caricature très fortement). En fait j’ai l’impression qu’aujourd’hui le créatif (qu’il soit photographe, auteur, MJ, …) a moins de visibilité que le consommateur qui lui va reposter du contenu sur Youtube, Instagram,…

En résumé, si Mona Lisa existait aujourd’hui et si elle avait un compte Instagram, il est fort probable que l’on ne connaitrait probablement pas le nom du peintre de la Joconde (et le tableau aurait d’ailleurs un autre nom, choisi par Mona Lisa et pas par le peintre). Il y a un réel mal-être dans le mode de la photographie onirique/fantasy. Je suis étonnée du nombre de photographes qui sont venu discuter avec moi après un de mes nombreux « coup de gueule ». Lorsque je posais pour des photographes, j’étais bien loin de me douter de cet envers du décor.

Une polémique agite justement Instagram depuis quelques temps puisque la plate-forme voudrait privilégier les vidéos afin de concurrencer Tik-Tok. Toi qui as quelques centaines d’images hébergées sur ce réseau que penses-tu de ce changement de direction ?

Personnellement, cela ne va pas m’impacter. La photo onirique n’est pas la majorité de mon travail photo. Quant à mon travail en animalier il est représenté en galerie à Paris. La population qui achète mes tirages n’est pas sur Tik-Tok ou Instagram.

As-tu des artistes qui t’ont inspiré et que tu aurais envie de citer ?

En peinture, j’aime beaucoup le travail d’Eugène Delacroix et le tableau sur « la barque de Dante ». Le travail sur les détails et la lumière fait de ce type de tableau, le genre d’œuvres où je peux me perdre littéralement. J’apprécie aussi beaucoup le travail de dessin des Clamp en manga. En photographie fantasy/onirique, il n’est pas possible de ne pas citer Lilian Liu ou Bella Kotak.

Quelle serait ta série préférée parmi toutes celles que tu as shootées ?

Je ne travaille pas des séries. Je vois les photos une par une. Je dirai possiblement une de mes derniers « The fall of the rebel angel » ou « The lone hero » sur le western avec mon ami Quentin (prise en Espagne quelques heures avant un GN western dans le désert de Tabernas).

Les réseaux sociaux ont-ils été un réel moteur pour la progression de ta notoriété ?

Probablement oui. Après je ne pense pas avoir vraiment de notoriété. Le monde du GN (principalement les asso parisiennes) m’a surtout beaucoup soutenu et je suis vraiment reconnaissante à la communauté.

Sur quels autres supports peut-on retrouver ton travail ?

Sur mon site internet : https://www.sarahoummadyphotography.com/

Sur le site de la galerie des photographes : https://www.lagaleriedesphotographes.fr/

Sur facebook : https://www.facebook.com/erdjkaphotography et https://www.facebook.com/sarahoummadyphotography

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui cherche à se lancer dans la photographie ?

La première chose ? Il faut se faire plaisir. La deuxième, ce serait de toujours essayer d’aller plus loin. Et surtout la dernière, de ne pas de fixer sur le nombre de followers…

Merci beaucoup pour tes réponses et à bientôt au détour d’une nouvelle série de photos sur les réseaux !

Vous pouvez retrouver Sara sur Instragram sous le pseudonyme de Erdjka, talentueuse photographe onirique qui propose des univers étonnants. Une interview qui vient poursuivre notre série sur les artistes liés à l’imaginaire de très belle façon. A la fois artiste, vétérinaire, gameuse, Sara a de multiples facettes où son talent s’exprime et cela pour notre plus grand plaisir. Découvrez en plus sur elle dans l’interview ci-dessous, le voyage visuel vaut le détour !

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Peux-tu tout d’abord nous expliquer comment tu es devenue photographe ?

C’est une bien longue histoire. En fait, j’ai fait mon premier jeu de rôle grandeur nature en fin de lycée et bien avant cela j’étais joueuse de Magic The Gathering. Après une 15ène d’année de GN (en passant du médiéval fantastique aux jeux narrativisâtes nordiques…) j’ai pu aussi co-écrire des parties. En même temps j’ai eu l’occasion de monter une association d’escrime de spectacle, ce qui m’a permis de pouvoir intervenir en cascadeuse sur des films/clips et d’être confronté au monde du spectacle. J’ai dû me constituer un petit book photo dans ce contexte et j’ai été assez brièvement model. Mais j’ai rapidement eu envie de créer mes propres histoires photographiques.

En fait la photo est juste le prolongement de ma vie de roliste, plutôt que d’écrire des back pour des jeux, je prends des photos. De l’autre coté je suis portraitiste animalier et je travaille avec une galerie d’art sur Paris.

Un point important : je suis une autodidacte. Mon « vrai » métier est vétérinaire et je travaille dans l’industrie pharmaceutique (mon passage au marketing m’a d’ailleurs permis de pouvoir approfondir ma gestion de Photoshop et InDesign).

Tu est qualifiée de photographe onirique. Pourrais-tu nous expliquer ce que cela signifie pour toi ?

En fait, je ne me qualifie pas comme photographe onirique. Ce sont des modèles qui m’ont dit que ce que je faisais s’appelait comme cela. Cela m’a surtout permis de trouver d’autre photographes qui travaillaient des univers similaires aux miens. Mes photos me permettent de créer des personnages qui n’ont rien de réel et c’est totalement assumé. Je m’inspire beaucoup des artworks de JDR (d’ailleurs j’en profite pour recommander celui de Numénéra qui est une réelle beauté).

Tes clichés dévoilent un univers tantôt mythique, féérique, SF, bref imaginaire. Où trouves-tu tes idées de départ ?

Euh dans le jeu de rôle. Certaines photos sont des illustrations de personnages de jeu de rôle que j’ai croisé en jeu. Une des dernières photos que j’ai pu faire est l’illustration d’un personnage de notre table de jeu. Avec le Covid nous avons dû jouer beaucoup par Roll20… du coup j’avais besoin de créer des illustrations de certains personnages pour mieux les visualiser.

Les illustrations des cartes de Magic The Gathering sont aussi une mine d’or pour trouver des idées. Ces dessins m’ont énormément fait rêver lorsque j’étais ado : une image permettait de donner vie à un univers entier. Comme je joue encore, j’ai une étagère entière de cartes que je regarde de temps en temps pour chercher des inspirations. Mes photos d’anges sont directement issues des cartes de mon Deck.

Tes modèles sont majoritairement des femmes. Comment sélectionnes-tu celles avec lesquelles tu travailles ? Et pourquoi aussi peu d’hommes ?

En fait parce que je trouve plus facilement des modèles féminins. De plus comme je prête souvent mes costumes… j’ai peu d’éléments d’armure de plate qui peuvent aller à un homme. Je n’ai aucun souci à prendre des photographies d’hommes en fait, d’ailleurs, comme je photographie des parties de GN, je prends en photo autant des hommes que des femmes. Mon seul réel critère, c’est l’expressivité et la volonté d’incarner un personnage. Je déplore d’ailleurs ne pas avoir plus de diversité physique dans mon book photo.

Quel matériel (appareil et logiciels) utilises-tu pour travailler, le plus souvent ?

Actuellement, j’utilise un Canon 6D mkII et un objectif 135 mm f2. Très occasionnellement je peux utiliser mon appareil pour la photo animalière (un canon 1dx), notamment lorsque je veux du mouvement.

En matière de logiciel, Photoshop est mon seul et unique ami !

Les deux éléments phares de tes photos sont la lumière et l’histoire racontée par l’image. Comment travailles-tu spécifiquement ces aspects ?

Pour la lumière, je réalise beaucoup de repérage sur le terrain pour trouver le lieu parfait à la bonne heure. En fait je suis une amoureuse de la lumière. Il m’est arrivé de passer des heures à prendre en photo un simple rayon de soleil dans une foret (plutôt que les renards et oiseaux qui passaient à coté).

Pour l’histoire, cela dépend vraiment du modèle. Avec certains, je raconte vraiment l’histoire et je leur laisse la vivre. Pour d’autres qui ont plus de difficultés à se projeter, j’ai l’histoire en tête et je vais les guider. Il y a quelque temps, j’avais même essayé d’écrire de mini background des personnages pour aider les modèles.

Tu shootes en extérieur, dans des lieux tout bonnement magnifiques que tu parviens à rendre magique. Où les trouves-tu ?

C’est mon coté photographe animalier. Je me promène beaucoup pour trouver des spots d’affut pour l’animalier. Par exemple, j’ai trouvé une magnifique clairière parsemée de fleurs bleues… en posant une caméra à vision nocturne pour observer une colonie de blaireau… Finalement, le terrier était vide, donc j’ai pu utiliser la clairière pour faire de la photo sans les déranger.

Combien de temps passes-tu en moyenne sur chaque photo ? (en comprenant prise de vue, retouche, publication).

Le temps que je passe sur une retouche est très variable. Si j’ai eu la chance d’avoir le bon rayon de lumière et qu’il ne s’agit pas d’une photo de portrait, en 15 min je peux avoir fini. Cependant pour des retouches plus poussées je peux aller jusqu’à 3 h sur une photo puis tout jeter et recommencer parce que l’ambiance ne me convient pas.

Pour la prise de vue, je suis relativement rapide. Je prends vraiment le temps de faire de la reconnaissance et surtout de préparer ma séance.

Tu fais partie de ces photographes qui militent, à raison, pour que leur travail soit enfin considéré comme valant rémunération. Penses-tu que les réseaux sociaux et ce besoin constant de balancer à la face du monde de nouvelles images soient devenus le cœur du problème actuel ? L’immédiateté est-elle en train de tuer l’art photographique ?

Je ne dirais pas que je milite. Je ne fais que dire ce que je pense. En fait si l’on parle de collaboration entre modèle et photographe, je pense personnellement que ce n’est pas équilibré aujourd’hui. Le/la photographe (onirique ou fantasy, ces dominantes où il y a des retouches assez lourdes), va passer 7-10h sur la série pour les retouches, plus le repérage, plus la séance et les achats de matériel etc… En retour, il aura comme récompenses quelques commentaires sur sa page disant que «la modèle est très belle » (oui je caricature très fortement). En fait j’ai l’impression qu’aujourd’hui le créatif (qu’il soit photographe, auteur, MJ, …) a moins de visibilité que le consommateur qui lui va reposter du contenu sur Youtube, Instagram,…

En résumé, si Mona Lisa existait aujourd’hui et si elle avait un compte Instagram, il est fort probable que l’on ne connaitrait probablement pas le nom du peintre de la Joconde (et le tableau aurait d’ailleurs un autre nom, choisi par Mona Lisa et pas par le peintre). Il y a un réel mal-être dans le mode de la photographie onirique/fantasy. Je suis étonnée du nombre de photographes qui sont venu discuter avec moi après un de mes nombreux « coup de gueule ». Lorsque je posais pour des photographes, j’étais bien loin de me douter de cet envers du décor.

Une polémique agite justement Instagram depuis quelques temps puisque la plate-forme voudrait privilégier les vidéos afin de concurrencer Tik-Tok. Toi qui as quelques centaines d’images hébergées sur ce réseau que penses-tu de ce changement de direction ?

Personnellement, cela ne va pas m’impacter. La photo onirique n’est pas la majorité de mon travail photo. Quant à mon travail en animalier il est représenté en galerie à Paris. La population qui achète mes tirages n’est pas sur Tik-Tok ou Instagram.

As-tu des artistes qui t’ont inspiré et que tu aurais envie de citer ?

En peinture, j’aime beaucoup le travail d’Eugène Delacroix et le tableau sur « la barque de Dante ». Le travail sur les détails et la lumière fait de ce type de tableau, le genre d’œuvres où je peux me perdre littéralement. J’apprécie aussi beaucoup le travail de dessin des Clamp en manga. En photographie fantasy/onirique, il n’est pas possible de ne pas citer Lilian Liu ou Bella Kotak.

Quelle serait ta série préférée parmi toutes celles que tu as shootées ?

Je ne travaille pas des séries. Je vois les photos une par une. Je dirai possiblement une de mes derniers « The fall of the rebel angel » ou « The lone hero » sur le western avec mon ami Quentin (prise en Espagne quelques heures avant un GN western dans le désert de Tabernas).

Les réseaux sociaux ont-ils été un réel moteur pour la progression de ta notoriété ?

Probablement oui. Après je ne pense pas avoir vraiment de notoriété. Le monde du GN (principalement les asso parisiennes) m’a surtout beaucoup soutenu et je suis vraiment reconnaissante à la communauté.

Sur quels autres supports peut-on retrouver ton travail ?

Sur mon site internet : https://www.sarahoummadyphotography.com/

Sur le site de la galerie des photographes : https://www.lagaleriedesphotographes.fr/

Sur facebook : https://www.facebook.com/erdjkaphotography et https://www.facebook.com/sarahoummadyphotography

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui cherche à se lancer dans la photographie ?

La première chose ? Il faut se faire plaisir. La deuxième, ce serait de toujours essayer d’aller plus loin. Et surtout la dernière, de ne pas de fixer sur le nombre de followers…

Merci beaucoup pour tes réponses et à bientôt au détour d’une nouvelle série de photos sur les réseaux !

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