Tout nouvel album d’Epica est un évènement et Omega ne va pas aller à l’encontre de cette règle. Simone Simons et sa bande sont de retour avec douze nouveaux titres, toujours aussi prenants et intenses.
Dès la piste d’ouverture l’auditeur se retrouve dans cet univers mélodique et mystique propre a groupe. Alpha – Anteludium nous met dans l’ambiance avant que Abyss of Time – Countdown to Singularity ne vienne finir de nous convaincre que le groupe n’a rien de son talent. Epica continue à mélanger efficacement les genres avec par exemple les sonorités orientales de Code of Life. On retrouve la voix sublime de Simone qui vient ajouter son talent à des chansons tout bonnement magnifiques. Le growl de Mark Jansen n’y est pas pour rien et sur certaines pistes il vient donne run contrepoint vocal intéressant et plus présent que par le passé.
Des pistes comme Freedom – The Wolves Within, ou encore Synergize – Mani Manifest, achèvent de convaincre que Epica a quitté le champ du metal symphonique classique pour proposer un son plus efficace et moderne. On retrouve tous les éléments qui avaient su nous séduire sur Quantum of Enigma, avec de nouveau des paroles inspirées et intéressantes à découvrir.
Ce nouvel opus d’Epica, le huitième, fonctionne toujours aussi bien à l’écoute. Le groupe sait ce qu’il fait et compte bien continuer à en mettre plein les oreilles de ses fans avec des guitares acérées, une composition léchée et des voix sublimes. Encore un excellent album de la première à la dernière seconde.