The Struts + King Nun + Kyle Falconer – Le Trianon – 24/10/2019

Le 24 Octobre dernier, Paris n’était clairement pas prête. La tornade The Struts est venu avec un objectif, faire transpirer tout le Trianon, que ce soit sur scène ou dans le public. Un concert qui promettait d’être extra-ordinaire, pailleté, rock, bref, made in The Struts ! 

La soirée débute toute en douceur, comme s’il fallait préserver le public de ce qui allait arriver plus tard… Kyle Falconer, seul avec sa guitare, nous a emporté dans un set acoustique pop et intimiste, un set tout doux pour bien débuter la soirée. 

Changement de plateau pour accueillir King Nun, ils sont cinq, ils sont jeunes et le ton monte d’un cran par rapport à Kyle Falconer ! C’est qu’ils sont un peu enervés, et ca se sent autant musicalement que visuellement. Un set aux riffs marqués et saturés, le public commence à entrer dans l’ambiance de la soirée et la scène commence à ressembler à un trampoline tellement le chanteur saute dans tous les sens ! 

Le temps de reprendre son souffle et BAM ! Attention, lumière, ACTION ! The Struts débute son set avec Primadona Like Me, histoire d’imposer les bases. C’est chose faite car déjà le public s’empare d’une envie de faire trembler le sol du Trianon. Body talks s’enchaîne et c’est encore pire dans la fosse ! Côté scène, pour ceux qui ne connaissent pas (encore) The Struts, il suffit d’imaginer un mélange de Freddie Mercury et de Mike Jager, et hop ! Luke Spiller (chanteur) est né. Accompagné de musiciens aussi fou que lui ! Leur musique est prenante, entraînante, euphorisante, et on sent les influences des années rock de Queen, The Who ou encore The Rolling stones tout ça avec une modernité et un style assumés jusqu’aux tenues de scène. Pas étonnant que The Struts s’est très vite fait une place dans les charts vu l’énergie qu’ils dégagent. 

Deux chansons et il est temps pour moi de quitter le pit photo ; Il est temps d’essayer de me glisser dans le public pour profiter du spectacle. Essayer est un euphémisme… Le Trianon affichant complet, il m’a été difficile de re-rentrer dans la salle. 

Je profites donc sur le côté du reste du set avec entre autre In love with a camera, Dirty sexy money, et même un Same James avec Kyle Falconer. Le public est conquis, le pari est plus que gagné, le public parisien en redemande même après leur rappel. 

Je repars de cette mythique salle qu’est Le Trianon avec une envie d’en écouter jusqu’à plus soif !

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