Meditations – Kataklysm

Les canadiens de Kataklysm sont de retour pour nous proposer leur Death incisif et mélodique à travers ce Meditations. Treizième album du groupe en vingt-sept ans de carrière, on ne peut pas dire que les mecs n’ont pas de métier, non ? Et je peux vous assurer que pour méditer en écoutant cette nouvelle production, il va falloir vous accrocher car ça décoiffe comme il faut !

Guillotine ouvre l’album et d’entrée de jeu le couperet tombe (calembour, bonjour !) : cet album est là pour nous en mettre plein les oreilles, pas de doutes là-dessus. Des guitares puissantes une batterie purement et simplement enflammée et la voix de Maurizio Iacono qui envoie toujours autant de gras dans les oreilles. Le refrain est pour sa part particulièrement mélodique, reprenant les accents épiques que propose par exemple Amon Amarth. Outsider se fait plus rapide pour notre plus grand plaisir, avec plus de ruptures et de saccades que précédemment mais toujours cette magnifique ambiance. The Last Breath I’ll Take Is Yours et sa longue introduction en remettent une couche. Oli Beaudouin, batteur du groupe est en tous cas excellent tant le rythme imposé sur chaque morceau est impressionnant. Et une fois de plus les mélodies de guitares sur le refrain sont juste prenante… Narcissist offre une ambiance plus inquiétante que les pistes précédentes et évoque quelque chose de plus profond, plus primal. L’une de mes pistes préférées. Le milieu de l’album est marqué par Born To Kill and Destined To Die. De nouveau des rythmes rapides empressés presque viennent nous prendre aux tripes.

In Limbic Resonance propose une mélopée lancinante grâce à la guitare de Jean-François Dagenais avant que tout ne s’enflamme par la suite. Face à cela And Then I Saw Blood est plus posé dans son démarrage, sorte de ballade tant le rythme est plus calme tout en gardant l’aspect épique de l’ensemble instrumental. What Doesn’t Break Doesn’t Heal et Bend The Arc, Cut The Cord restent sur la meme dynamique très incisive et profonde au niveau du son, un pur régal. Et enfin on termine sur Achilles Heel, ma piste préférée de l’album, et la plus longue, qui propose un son purement épique sur l’introduction avant que l’on prenne dans les oreilles un condensé complet de tout ce que le groupe nous a proposé de meilleur sur cet album, avec toujours ces refrains impressionnants.

Je ne connaissais pas spécialement Kataklysm au moment d’écouter cet album et j’ai été purement et simplement séduit par la qualité de la composition et de la réalisation de ce Meditations. Les fans de Death doivent absolument y jeter une oreille car ils louperaient quelque chose à ne pas le faire, très clairement !

Meditations
Kataklysm
Nuclear Blast
2018

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