Le grand Prêtre de Judas est de retour sur album et que les fans se rassurent ils ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Le combo de Birmingham nous propose son heavy efficace et intemporel avec une facilité déconcertante. C’est donc une démonstration de leur puissance de feux qu’ils sont venu faire, comme l’indique clairement leur pochette…
Et dès Firepower qui ouvre l’album on se trouve face à du bon heavy old-school mais terriblement séduisant. Bien rythmé, doté de rides accrocheurs on retrouve la voix de Rob Halford qui sait nous mettre directement dans l’ambiance. Et les morceaux suivants prennent la même recette : des guitares très présentes, le charisme du chanteur et un batteur de grand talent. La sauce prend sans difficulté, que ce soit sur Never The Heroes, plus lente mais au combien prenante, ou encore Necromancer, un véritable modèle du genre avec ce refrain puissant.
La musique de Judas Priest est clairement emplie d’imaginaire varié et cela se sent dès les titres des pistes. On a déjà cité Necromancer, mon morceau préféré de la galette, mais Lone Wolf et ses guitares lourdes ou Spectre très rythmé viennent ajouter leur grain de folie à l’album. Pour ma part cette écoute, en fait il y en a eu plusieurs (car quand on aime on ne compte pas, hein ?), est un grand moment de plaisir et elle a redéfini en quelques sorte les règles du heavy. Judas Priest n’est pas mort et même enterré rien ne l’empêcherait de se relever de l’Enfer, tel semble être le message de cet album…
Classique jusqu’au bout des ongles mais tellement bon ! Ce Firepower a des senteurs désuètes mais séduisantes et surtout il démontre que le groupe n’a rien perdu de son talent et de sa gniac légendaire. Je suis en tous cas particulièrement curieux de découvrir ce qu’il en est sur scène au Hellfest, vraiment…
Firepower
Judas Priest
Sony
2018